Faire communauté en temps de coronavirus
À l’heure où nous sommes retirés, où les librairies sont partout (provisoirement) fermées, mais où plus que jamais on a le temps de lire et besoin de le faire, En attendant Nadeau va proposer un dispositif neuf, à la mesure d’un événement assez sidérant, et qui met un peu tout à plat, oblige à repenser notre vie en commun, nos façons d’être solidaires, les liens que nous élaborons entre les questions politiques, philosophiques, esthétiques.
Chaque jour, comme un petit cadeau, Nathalie Koble nous offrira une « traduction » poétique, abrégée et illustrée, du Decameron de Boccace. Parce qu’en temps d’épidémie, on a besoin de contes et d’histoires. Le coronavirus n’est pas la peste noire, mais il aura un impact durable qu’il nous faudra à notre tour symboliser.
Chaque jour, nous vous proposerons des lectures sur des lectures. Certaines liées à la situation que nous vivons, d’autres qui nous permettront un instant de nous en échapper ; certaines liées à des parutions récentes, d’autres à des publications plus anciennes que nous avons eu envie (et le temps) de lire ou de relire.
Chaque jour pensons-nous, se confirmera le choix que nous avons fait d’offrir un journal d’idées et de littérature sous une forme numérique, qui nous permet, dans cette période de crise, de toucher encore aisément nos lecteurs, dont la fidélité est un grand encouragement.
T. S. et J. L., 17 mars 2020
Une obéissance joyeusement consentie ?
Communauté, immunité
Piqûre de rappel
La fin du monde est à la mode
Plaisirs de la vulgarisation scientifique en confinement
Peindre la peur en Italie
Chronique d’une autre épidémie
Trier les vies
Ne plus mettre le pied sur le sol
Iconographie de l’indescriptible
L’anthropologue sentinelle
La démocratie petit format
Une vérité sans guillemets
Mars Attacks 2
Économies de la morbidité
À la trappe, l’épidémie !
Les asiles de la lagune
Et après ?
Plaisirs de la vulgarisation scientifique en confinement (2)
Le premier polar de la quarantaine
Titre attirant, contenu décevant
Six feet under
Le passé peut-il nous aider ?
L’hécatombe du typhus soviétique
Les mots creux
Les mots sont des allumettes
Faire face, faire fi
Les jours des morts-vivants
Le lent travail de la pensée
Alors que ses contemporains élaborent une pensée politique en réaction immédiate au grand événement du second XVIe siècle français, les guerres de religion, Michel de Montaigne tient à distance cet objet « urgent » dans ses Essais, inventant ainsi un nouveau rythme pour penser.