La rédaction d’EaN | Une terre et des livres.

Il semble bien loin le temps où Yossi Sarid, alors ministre israélien de l’éducation, et père de l’écrivain Yishai Sarid, proposait que des poèmes de Mahmoud Darwish soient enseignés dans les écoles de son pays. Loin aussi le temps où Émile Habibi, écrivain palestinien de citoyenneté israélienne, l’auteur des Aventures extraordinaires de Sa’îd le Peptimiste, recevait à la fois le prix Israël et le prix Al-Qods pour son œuvre littéraire. L’espoir de ce qu’on souhaitait devoir être une paix juste et durable s’est enfui. Mais les romanciers, les poètes, les historiens ont continué à écrire, parfois même à dialoguer, d’un côté et de l’autre de cette barrière que les politiques se sont évertués à dresser. Les nombreux articles qu’EaN leur a consacrés témoigne de la vitalité et de la variété de cette production littéraire.


En mettant ces différents textes en regard, nous n’imaginons pas influer sur le cours de événements mais voulons donner à voir la richesse créative de cette région du monde où semble aujourd’hui ne régner que la pulsion de mort. Le général Matti Peled, ancien membre du Palmach, l’unité d’élite de la Haganah, l’armée juive secrète durant la période du mandat britannique, devenu professeur de littérature arabe à l’Université de Tel Aviv, et ardent militant de la paix entre Palestiniens et Israéliens, considérait qu’à travers la littérature peut émerger une relation pleinement humaine dans laquelle l’Autre fantasmé comme incarnation du mal, et réduit à l’état de chose, devient quelqu’un. C’est cette commune humanité avec ses peurs, ses besoins, ses désirs, que ces livres nous font rencontrer.

Pour EaN, Sonia Dayan-Herzbrun


Sylvain Cypel, L’État d’Israël contre les Juifs. Après Gaza
De jeunes recrues essayant leur uniforme avant d’intégrer la Brigade Givati (2006) © CC BY 2.0/Israel Defense Forces/WikiCommons

Israël, la guerre et la politique

Publié en 2020, L’État d’Israël contre les Juifs de Sylvain Cypel reparaît dans une édition augmentée et avec ce sous-titre : Après Gaza. Le journaliste observe que pour les gouvernements israéliens, depuis au moins 1967, la politique est une continuation de la guerre et de la colonisation.
Israelism
Marche pour Israël ( Washington, D.C., Etats-Unis, 13.11.2023) © CC BY-SA 2.0/Ted Eytan/Flickr

Une autre judéité américaine

Le documentaire Israelism d’Erin Axelman et Sam Ellertsen interroge la vision d’Israël et de la judéité imposée aux jeunes Juifs américains à la fin du XXe siècle.
Olivia Elias, Chaos crossing
Un olivier en feu à Ni’lin, municipalité du gouvernorat de Ramallah et Al-Bireh (Palestine, 2016) © CC BY SA 4.0/ורם שורק /WikiCommons

Olivia Elias, l’enracinement du poème

Olivia Elias, dont le dernier recueil vient d’être traduit en anglais, est une poète palestinienne de langue française. Mêlant dans son œuvre la colère à la tendresse, elle parvient à transcender sa condition d’exilée pour forger une langue exprimant un devoir universel de révolte et de solidarité.
Poésie Gaza - Guerre Hamas/israël
Un état des dégâts à Gaza suite à une attaque aérienne d’Israël (El Remal, 9 octobre 2023) © CC BY-SA 3.0/Palestinian News & Information Agency/WikiCommons

Paroles de Gaza

Nous présentons la traduction française de cinq poèmes publiés sur les réseaux sociaux par des poètes et écrivains de Gaza depuis les premiers jours des bombardements israéliens.
Salah Hamouri, Prisonnier de Jérusalem. Un détenu politique en Palestine occupée
Prison de Damon, située dans le village palestinien dépeuplé de Khirbat Al-Dumun (Israël) © CC BY-SA 3.0/Hanay /WikiCommons

Dans les prisons israéliennes

Dans son témoignage Prisonnier de Jérusalem, l’avocat franco-palestinien Salah Hammouri raconte son expérience de détenu politique pendant dix ans. Son récit éclaire le rôle central du système carcéral dans la politique israélienne d’occupation.
Une journée dans la vie d’Abed Salama. Anatomie d’une tragédie à Jérusalem Nathan Thrall
Graffiti palestinien devant le mur de séparation entre Israël et la Cisjordanie © CC BY 2.0/Justin McIntosh

L’apartheid, et après ?

La violence extrême qui s’abat sur le Proche-Orient depuis le 7 octobre a produit sur beaucoup un effet de sidération tant elle était inattendue. Elle s’inscrivait cependant dans une histoire de longue durée, celle de la séparation « de deux groupes humains vivant l’un à côté de l’autre, voire l’un dans l’autre », rappelle l’historien Shlomo Sand. Tandis qu’il réfléchit à la création d’un État binational, le journaliste Nathan Thrall place le quotidien des populations palestiniennes au cœur de son enquête sur un fait divers révélateur.
Ce que la Palestine apporte au monde 2023 - Institut du monde Arabe
« Un métro à Gaza », Mohamed Abusal © IMA

Un jour pourtant, un jour viendra

L’exposition « Ce que la Palestine apporte au monde », à l’Institut du monde arabe, montre ce qu’est un musée qui regarde son peuple et porte son regard vers d’autres peuples. Les œuvres laissent rêver au jour où la Palestine pourra se déclarer indépendante depuis son musée national d’art moderne et contemporain.
Elias Khoury, L’étoile de la mer 
Vue en direction de la mer depuis le monastère Stella Maris (Haïfa) © CC BY-SA 3.0/Someone35 /WikiCommons

L’Arabe invisible

Comment être un Arabe en Israël ? La question tient prisonnier le héros de L’étoile de la mer, superbe roman de l’écrivain libanais Elias Khoury. Ce deuxième tome de sa trilogie palestinienne est aussi une puissante réflexion sur l’impossibilité et la nécessité de la littérature.
Najwan Darwish Tu n'es pas un poète à grenade, Jérusalem
Vue de Jérusalem © CC BY-SA 2.0/b k/Flickr

Najwan Darwish, l’interrogation comme poème

Né à Jérusalem en 1978, Najwan Darwish est une figure de la nouvelle génération d’écrivains palestiniens. Rendue par la traduction d’Abdellatif Laâbi, sa poésie tourmentée et anxieuse refuse les assignations et se tient « debout / sur les premières marches de la poésie ».
Bachir Bashir, Goldberg Holocaust and Nakba
« Girl with Balloons », Banksy, Palestine Segregation Wall (2005) © CC BY 2.0/Sharon Mollerus/Flickr

Deux moments de la même histoire

Un ouvrage collectif, non traduit en français, met en relation les traumatismes que l’Holocauste et la Nakba ont respectivement infligés aux Juifs et aux Palestiniens. Ce travail exemplaire relance l’espoir qu’un dialogue puisse se poursuivre.
Zeruya Shalev | Stupeur
Plage israélienne © CC BY-SA 2.0/Binary Koala/Flickr

Résignations israéliennes

À tout lecteur curieux de comprendre les tensions et contradictions de la société israélienne contemporaine, on ne saurait trop recommander la lecture de Stupeur. Impressionnant par sa maîtrise narrative, le nouveau livre de Zeruya Shalev – le sixième à être traduit en français – réussit à combiner récit intime et souffle historique.
Les émotions contre la démocratie, d'Eva Illouz
Des officiers de la police aux frontières israélienne à Hébron, près du Tombeau des Patriarches © CC4.0/Sharon Azran/B’Tselem

Les émotions d’une démocratie coloniale

Pour expliquer la progression des partis politiques racistes et antidémocratiques en Israël, Eva Illouz accorde une place primordiale à la manipulation des émotions. Mais son développement est exemplaire des contradictions d’une large partie de la gauche israélienne.
Ce que la Palestine apporte au monde : raconter la Palestine
Le checkpoint de Qalandiya, entre Jérusalem et Ramallah (2011) © CC BY 2.0/Anna/Flickr

La Palestine comme réalité et comme symbole

Ce que la Palestine apporte au monde réunit une cinquantaine de contributions (textes, planches de bande dessinée, cartes et illustrations) pour raconter la vitalité de la société palestinienne.
Tyr, camp de Rachidie. Vue générale et vie quotidienne. Liban
Tyr, camp de Rachidie. Vue générale et vie quotidienne (1983) © CC-BY-SA-4.0/ Jean Mohr/WikiCommons

Un sépulcre pour Sabra et Chatila

Dans Ecrire une histoire tue, Sandra Barrère explore les représentations littéraires et artistiques du massacre perpétré entre le 16 et le 18 septembre 1982 dans les camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila, à Beyrouth
Couverture de « La porte du soleil » (détail) © Actes Sud

L’exil palestinien comme épopée solaire 

Publié en arabe en 1998, puis traduit en de nombreuses langues dont l’hébreu, La porte du soleil, d’Elias Khoury, est sans doute le plus beau livre qui ait été consacré à la tragédie palestinienne.
Une silhouette au loin, à contre-jour, dans passage souterrain
© CC/Thomas Fading

Dror Mishani bifurque

Dror Mishani abandonne momentanément les enquêtes de son sympathique inspecteur Avraham Avraham, pour se tourner vers le thriller psychologique.
Le roman palestinien en hébreu (1966-2017), de Sadia Agsous
Sans titre (1961) de Jorge Pinheiro © CC BY 2.0/ Pedro Ribeiro Simões/Flickr

Des romanciers palestiniens passés par l’hébreu

Sadia Agsous plonge dans l’histoire de la minorité palestinienne en Israël en étudiant des romanciers palestiniens qui ont fait l’expérience de l’écriture en hébreu, comme Atallah Mansour, Anton Shammas et Sayyed Kashua.
La Palestine sur scène de Najla Nakhlé-Cerruti : incarner la nation
La pièce de théâtre « Nabi Saleh » représentée à Jenine par la compagnie Transversal (2015) © CC4.0/Samkolo

Incarner la Palestine

Najla Nakhlé-Cerruti montre que le théâtre palestinien permet à tout un peuple, par l’intermédiaire de quelques individus, de former son identité.
Un Quarto d'Œuvres pour entendre (presque toutes) les voix d’Amos Oz
Amos Oz (2016) © Francesca Mantovani/Gallimard

(Presque toutes) les voix d’Amos Oz

La collection « Quarto » fait paraître un volume d’Œuvres d’Amos Oz comprenant dix textes choisis par l’écrivain israélien, grand styliste et homme engagé.
Anthologie de la poésie palestinienne d’aujourd’hui, par Abdellatif Laâbi
 

La relève de la poésie palestinienne

Abdellatif Laâbi propose une troisième anthologie de la poésie palestinienne consacrée à ses nouvelles voix.
La stupeur, d'Aharon Appelfeld : le livre d'après
Aharon Appelfeld © Patrice Normand

Appelfeld, le livre d’après

La stupeur, le dernier roman écrit par Aharon Appelfeld, est traduit aujourd’hui en français. En même temps est réédité L’héritage nu, une série de trois conférences.
Dov Alfon, Unité 8200
Dov Alfon © Assaf Matarasso

Et pendant ce temps, à Paris…

Dans Unité 8200, le premier roman de Dov Alfon, s’enchaînent, entre Tel-Aviv et Paris, disparitions, meurtres et courses-poursuites.
Places of Mind. A Life of Edward Said, de Timothy Brennan
 

La contre-voie d’Edward Said

Publié à New York, la première biographie d’Edward Said (1935-2003) raconte de manière magistrale une vie de cheminements intellectuels, militants et artistiques.
Elle était une fois : entretien avec Yaël Neeman
Yaël Neeman © Jean-Luc Bertini

Entretien avec Yaël Neeman

Yaël Neeman n’a rencontré Pazith Fein qu’une seule fois dans sa vie. Mais elle a été marquée par cette femme qui ne cessait d’effacer les traces de son existence, comme tout ceux qui l’ont croisée, dont elle a recueilli les témoignages dans Elle était une fois.
Cartographie de l’exil. Lectures de l’œuvre de Mahmoud Darwich
Inauguration de la place Mahmoud Darwich à Paris (14 juin 2010) © CC/Olivier Pacteau

Le compagnon du vent

Douze ans après la mort de Mahmoud Darwich, Khadim Jihad Hassan propose un recueil de textes en hommage à celui qui se disait « poète arabe de Palestine ».
Un détail mineur, d'Adania Shibli : les désastres de la guerre
 

Les désastres de la guerre

En août 1949, un groupe de soldats israéliens enlève, viole et tue une jeune bédouine. Adania Shibli fait de ce Détail mineur un événement fondateur.
Alexandre Thabor et Thomas Vescovi racontent une guerre de cent ans
 

Palestine-Israël : une guerre de cent ans

Alexandre Thabor relate la vie de son père, Juif révolutionnaire, tandis que Thomas Vescovi raconte les renoncements du sionisme travailliste.
Amos Gitaï-Yitzhak Rabin, Chroniques d’un assassinat
 

Histoire d’un séisme

Le 4 novembre 1995, le premier ministre israélien Yitzhak Rabin est assassiné. Un séisme que n’a cessé d’explorer le cinéaste Amos Gitaï.
David Grossman, La vie joue avec moi
David Grossman © Claudio Sforza

Mères-courage

L’écrivain israélien David Grossman brosse trois portraits féminins dans La vie joue avec moi, quête réussie d’une vérité réparatrice.
Jérusalem. Histoire, promenades, anthologie & dictionnaire.
Jérusalem. Histoire, promenades, anthologie & dictionnaire.

Jérusalem : mythe, parole, histoire

Le gros volume dirigé par Tilla Rudel propose quatre voies pour sauver Jérusalem : histoire, promenades, anthologie et dictionnaire.
 Uri Eisenzweig, Le sionisme fut un humanisme
 Uri Eisenzweig, Le sionisme fut un humanisme

Le sionisme, un passé simple

Livre aussi court qu’ambitieux, Le sionisme fut un humanisme d’Uri Eisenzweig cherche à réévaluer les discours fondateurs du sionisme comme courant politique et intellectuel.
Aharon Appelfeld, Mon père et ma mère
Aharon Appelfeld © Patrice Normand

Appelfeld : l’humanité partout

Deux ans et demi après la disparition d’Aharon Appelfeld, Valérie Zenatti traduit Mon père et ma mère, écrit en 2013.
Claude Kayat, La Paria
Claude Kayat, La Paria

Claude Kayat : la fracture de l’âme

La paria, le nouveau roman de Claude Kayat raconte un amour impossible dans les paysages paradisiaques de la Galilée.
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Colum McCann, Apeirogon
Colum McCann à New York (2019) © Jean-Luc Bertini

L’écriture sans limite

Avec Apeirogon, Colum McCann poursuit une entreprise littéraire d’une ampleur considérable.
Caroline Rozenholc, Tel Aviv. Le quartier de Florentine, un ailleurs dans la ville
Caroline Rozenholc, Tel Aviv. Le quartier de Florentine, un ailleurs dans la ville

Un ailleurs à Tel Aviv

Le quartier de Florentine cultive depuis sa naissance un entre-deux. Y résider témoigne souvent d’une rupture avec les valeurs dominantes de la société israélienne.
Khalil Tafakji avec Stéphanie Maupas, 31° Nord 35° Est. Chroniques géographiques de la colonisation israélienne
Khalil Tafakji avec Stéphanie Maupas, 31° Nord 35° Est. Chroniques géographiques de la colonisation israélienne

Les cartes de la colonisation israélienne

Le géographe palestinien Khalil Tafakji, chargé de « faire parler les cartes » lors des négociations de paix, raconte le processus de colonisation israélien dans un récit géographique et autobiographique.
Portrait photo de Dror Mishani
Dror Mishani © Yanai Yechiel

Avraham Avraham, l’homme qui doute

Les romans policiers de Dror Mishani, autant que des enquêtes bien ficelées, sont une bonne introduction à la vie de la petite bourgeoisie israélienne et une plongée dans une atmosphère psychologique en demi-teinte.
Elisabeth Asbrink, 1947. L’année où tout commença
Elisabeth Asbrink, 1947. L’année où tout commença

1947, l’état du monde

Elisabeth Asbrink construit un livre qui est à la fois un étonnant essai littéraire sur l’état du monde en 1947 et une réflexion intime sur son histoire familiale.
Aharon Appelfeld
Aharon Appelfeld

Aharon Appelfeld, l’enfant éternel

Il y avait Primo Levi, Imre Kertesz et Aharon Appelfeld. Trois histoires, trois regards, trois voix. Levi était l’adulte, Kertesz l’adolescent, Appelfeld était l’enfant.
David Grossman, Dans la maison de la liberté Amos Oz, Chers fanatiques
David Grossman, Dans la maison de la liberté Amos Oz, Chers fanatiques

Sortir de la torpeur

Amos Oz et David Grossman résistent à la paralysie et à la torpeur d’un Israël qui refuse de regarder en face « la situation ».
Eshkol Nevo, Trois étages
Eshkol Nevo, Trois étages

Solitude à tous les étages

Les trois étages du dernier roman de l’Israélien Eshkol Nevo se situent dans une banlieue cossue de Tel-Aviv, abritent trois personnages blessés par la vie et trois histoires distinctes.
Yonatan Berg, Donne-moi encore cinq minutes
 

Être chez soi

Dans son premier roman, le poète israélien Yonatan Berg invente un imaginaire de la colonie qui interroge des questions politiques majeures.
Aharon Appelfeld, De longues nuits d’été, École des loisirs
Aharon Appelfeld, De longues nuits d’été, École des loisirs

Deux vagabonds bienheureux

De longues nuits d’été : un roman pour la jeunesse d’Aharon Appelfeld, aussi fort que tous ses autres livres.
Valérie Zenatti, Dans le faisceau des vivants
Valérie Zenatti, Dans le faisceau des vivants

Valérie Zenatti et l’ombre d’Appelfeld

Plus qu’un hommage de Valérie Zenatti à Aharon Appelfeld, Dans le faisceau des vivants raconte comment, après avoir appris avec lui, elle a appris à vivre sans lui.
Ben Loulou Israël Eighties
Ben Loulou Israël Eighties

Images d’Israël

En 1981, Didier Ben Loulou traverse Israël, de Jérusalem à Beer Sheva, de Haïfa à Saint-Jean d’Acre. Il prend des photos partout où il se trouve, sans trop savoir pourquoi.
Ivan Segré, Les pingouins de l’universel
Ivan Segré, Les pingouins de l’universel

Singularité de l’État d’Israël

Ivan Segré envisage les conséquences d’une déconstruction des catégories historiques et politiques qui ont servi à penser et à mobiliser contre le colonialisme ou l’impérialisme.
Yishaï Sarid, Le monstre de la mémoire
Yishaï Sarid © Jean-Luc Bertini

Le monstre de la mémoire : entretien avec Yishaï Sarid

Dans Le monstre de la mémoire, Yishaï Sarid questionne de manière très rude la relation des Israéliens à la mémoire de la Shoah. De passage à Paris en février, l’écrivain israélien s’est entretenu avec EaN.