Le dernier roman d’Anne Serre, Notre si chère vieille dame auteur, rassemble certains motifs récurrents de son œuvre : l’écriture du paysage, la figure du narrateur érigée en personnage, le père, l’enfance…
Littérature
Zanzibar, l’île des esclaves
Le Soudanais Abdelaziz Baraka Sakin décrit dans La princesse de Zanzibar une société bâtie sur l’esclavage et la cruauté, et la façon dont certains êtres se creusent au sein du plus grand malheur des espaces de liberté.
Le feu sacré des grands brûlés
Les éditions Le Castor Astral publient une belle anthologie de poèmes publiés et inédits de Ludovic Villard, aussi connu comme rappeur sous le nom de scène de Lucio Bukowski.
La guerre des ménages
La réédition de La paix des ruches, de l’écrivaine suisse Alice Rivaz (1901-1998) donne l’occasion de redécouvrir une oubliée du XXe siècle, lucide, moderne, et radicale.
Polar décentré
Dans son troisième ouvrage, qui prend l’apparence d’un roman policier, Lucie Taïeb continue de mettre en scène des personnages instables, mouvants, qui se transforment ou qui disparaissent.
Un exil inattendu
À rebours d’une vision idéalisée, L’autre nom du bonheur était français de Shumona Sinha raconte l’évolution de ses démêlés avec les langues qui aboutissent à sa langue d’écrivaine.
Aragon, l’intemporel
À l’occasion du quarantième anniversaire de la mort d’Aragon, trois recueils sont réédités. Ils rappellent qu'en donnant à saisir les sentiments comme les êtres à partir des objets et des lieux, son œuvre est des plus modernes.
L’isolé splendide
À l’occasion du centenaire de la naissance de Beppe Fenoglio (1922-1963), L’herbe qui brille au soleil rassemble douze de ses nouvelles, qui racontent notamment des épisodes de la résistance italienne dans les Langhes piémontaises.
Entretien avec Emma Cline
« Je crois que la moralité ou l’immoralité des gens est largement le fruit du hasard » : Emma Cline évoque ses inspirations ainsi que son intérêt pour des personnages moralement discutables.
Danser en dépit de tout
Avec pipelette dancing, Édith Msika crée un univers singulier, « un endroit où être », c’est-à-dire où se tenir sur l’étroite ligne de crête entre existence et disparition.
Vargas Llosa au miroir de son traducteur
Ami et traducteur de Mario Vargas Llosa depuis près d’un demi-siècle, Albert Bensoussan présente l’œuvre du Prix Nobel de littérature 2010.
55 récits d’hôpital
La réédition en poche d'Une présence idéale d'Eduardo Berti révèle cinquante-cinq micro-récits d’une sobriété et d’une puissance saisissantes.