Valentin Hiegel

Poètes de Palestine, poètes sans illusions

Yassin Adnan a édité avec Abdellatif Laâbi deux magnifiques anthologies, l’une sur la poésie palestinienne, l’autre sur la poésie gazaouie. Comme il l'explique dans cet entretien, pour lui la poésie est un espace de résistance et peut encore être une source de sagesse.

Au grand air avec Carpenter

Quel plaisir de découvrir la pensée et le style d'Edward Carpenter, socialiste libertaire et penseur de l'homosexualité ! Son anthologie de notes et remarques est une formidable école de vitalité.

Un œil en plus

Avec Le petit cheval tatar, Corinne Desarzens propose une immersion dans le globe oculaire. Ce livre étrange nous apprend tout simplement à mieux voir, c'est-à-dire à mieux lire.

Le plus récent métier du monde

Noa Y. Lions poursuit avec Alea ejacula est, le troisième volet de sa série Sex Detectives, une entreprise fictionnelle qui va plus loin qu'il n'y semble. Une lecture ludique, profonde, jouissive.

Tolstoï sous les bombes

B-52 ou celle qui aimait Tolstoï est le premier roman de Thuân écrit directement en français. La justesse dont elle fait preuve dans la description de la guerre du Vietnam, des désillusions des régimes de l’Est comme de l’Ouest, et de la psyché de l’autrice-narratrice, est profondément touchante.

Oraisons funèbres 

Hommages, premier roman de Julien Perez, est une lecture désarçonnante. Il y porte avec vigueur une réelle proposition esthétique. Mais trouver une forme ne suffit pas toujours et son dispositif ingénieux empêche finalement d'envisager vraiment les enjeux soulevés par le récit. 

Carmen deductum

Plus que ce qui est raconté, dans un roman c'est le souffle qui importe. Avec Le plus vieux chant du monde, récit habile, ambitieux et finement agencé, David Agrech nous en administre une preuve éclatante.

Vivre, à l’impératif

Le deuxième roman de Shane Haddad, Aimez Gil, est habité par une énergie narrative et une radicalité formelle rares. Une lecture étonnante, jouissive et revigorante.

Un genre d’oasis

Dans le nouveau roman de Christine Montalbetti, La terrasse, le lecteur est invité à entrer comme par effraction dans la vie des personnages. Le plaisir qu'il nous procure, c'est celui de l'ambivalence.

Comme par effraction

Le deuxième roman de Mariette Navarro, Palais de verre, est une vraie réussite. Il propose, de manière très convaincante, une sortie radicale hors du quotidien et de l’aliénation du monde du travail.