Gabrielle Napoli

La déchirante douceur du monde

En mettant en scène un écrivain qui décide d’écrire sur son frère cadet, diagnostiqué schizophrène à l’âge de treize ans, Jean-François Beauchemin impose une voix. Le roitelet est un magnifique récit poétique d’une grande puissance.

Thérèse et moi

Dans La sainte de la famille, Patrick Autréaux établit des liens entre sa propre enfance et celle de Thérèse de Lisieux, et revient sur des épisodes fondateurs de son existence.

Un exil de silence

Les sources se déroule dans le Cantal, dans des lieux et des paysages familiers aux lecteurs de Marie-Hélène Lafon. L’écriture y dévoile ce que ressentent les personnages mais ne perce pas leur épaisseur, ménage leur opacité.

La guerre des ménages

La réédition de La paix des ruches, de l’écrivaine suisse Alice Rivaz (1901-1998) donne l’occasion de redécouvrir une oubliée du XXe siècle, lucide, moderne, et radicale.

Kiev, l’autre guerre

L’oreille de Kiev d'Andreï Kourkov est le premier volume d’une trilogie consacrée à la guerre civile qui s’est déroulée en 1919 dans la capitale ukrainienne, alors déchirée entre trois camps.

Une autre carte de l’Ukraine

Dirigé par Iryna Dmytrychyn et Emmanuel Ruben, le volume d’Hommage à l’Ukraine rassemble des textes inédits signés de quatorze auteurs, qui répondent tous à une demande, raconter leur Ukraine.

Les traces des disparues

Les trois sœurs Kaminsky et les trois sœurs Korman ont passé ensemble sept mois de l’année 1943 entre Montargis, le camp de Beaune-la-Rolande et différents foyers à Paris. Les premières ont été sauvées, les secondes déportées. Cloé Korman raconte l’histoire de ces six petites filles juives.

Retour à Bucarest

Fontaine de Trevi de Gabriela Adameșteanu se déroule au cours d’une journée et entremêle la jeunesse roumaine de Letitia et son regard désormais averti sur ce passé qui n’est jamais complètement passé.

Le pays des chantiers navals

Avec De notre monde emporté, Christian Astolfi relate les dernières années des chantiers navals de La Seyne-sur-Mer et donne une voix à la parole ouvrière.

Annie Ernaux ouvre le temps

Avec Le jeune homme, Annie Ernaux montre comment le temps d’une existence, celui de l’écrivaine, prend corps dans l’écriture.