Parmi les premiers romans français de 2020, La petite dernière de Fatima Daas est sans doute celui qui résonne le plus avec les contestations sociales et politiques contemporaines.
Littérature étrangère
La grande affaire de leur vie
L’édition française a retenu un peu plus de trois cents Lettres choisies de la famille Brontë, laissant la part belle à Charlotte.
Ferdydurke ou la leçon de choses
Georges-Arthur Goldschmidt dit son émerveillement devant Ferdydurke de Gombrowicz.
Du côté des vieux de la vieille
Si Michael Connelly et Deon Meyer se reprennent en main avec des histoires policières fort lisibles, James Lee Burke et Jonathan Kellerman poursuivent leur mauvais pilotage automatique.
De la rhétorique dans les galaxies
Avec Les agents sentimentaux de l'empire volyen s'achève la publication en français du cycle de science-fiction écrit par Doris Lessing.
L’éclatante beauté des robes rouges
Les poèmes de Ben Lerner ouvrent des perspectives inédites sur le quotidien du XXIe siècle, quand pensée et perception sont infiltrées par la technologie et son mode d'emploi sournois.
On n’échappe pas à Noël
Giorgio Manganelli voyait dans la littérature « un artifice, un artefact de destination incertaine et ironiquement fatale ». Cet aspect à la fois dérisoire et nécessaire se retrouve dans La crèche.
Profession : oisif(s)
En 1857, deux écrivains reporters, le drogué Wilkie Collins et le workaholic Charles Dickens signent ensemble Les pérégrinations paresseuses de deux apprentis oisifs, traduit aujourd’hui en français, tout aussi collectivement.
L’art et le carnaval
Dans La plaisante histoire du gros d’Antonio Manetti, beffa rédigée vers 1480, l’artiste s’affirme en dégradant son quasi-homologue : l’artisan, borné à sa tâche.
Rapper Shakespeare
David Nicholls évoque l’apprentissage amoureux d'un lycéen et croise avec un humour tendre les émotions et la nostalgie liées à l’idylle d’un Roméo candide.
L’institutrice de la misère
Toscane, 1886 : une jeune institutrice se suicide. En revenant sur ce fait divers, Elena Gianini Belotti reconstitue avec les moyens du roman un monde de pauvreté et d’oppression des femmes.
L’écrivaine et son terrain
Après La rivière, Esther Kinsky confirme avec Le bosquet sa manière inédite d’observer les choses. Elle y visite une Italie à l’écart des sentiers battus, avec ses paysages souvent modestes, mais jamais anodins.