Entretien avec Elaine Mokhtefi

À 90 ans, Elaine Mokhtefi raconte dans un livre ses années passées à Alger, lorsque celle-ci était la « capitale de la révolution ». Dans cet entretien filmé, elle revient sur cette expérience unique, au cœur des combats anticoloniaux de l’époque.

Elaine Mokhtefi, née en 1928 à New York, commence sa vie dans une famille juive de la classe ouvrière. Elle la poursuit dans la France de l’après-guerre, puis en Algérie en plein mouvement de libération. Journaliste et traductrice, elle milite pour l’indépendance aux côtés de Frantz Fanon et du militant de l’Armée de libération nationale algérienne (ALN) qui deviendra son mari, Mokhtar Mokhtefi.

Entretien avec Elaine Mokhtefi

Elaine Mokhtefi © Jean-Luc Bertini

De retour aux États-Unis, elle accompagne les combats des Black Panthers et s’investit dans de nombreuses initiatives internationalistes de soutien aux peuples colonisés.

À 90 ans, Elaine Mokhtefi rassemble ses expériences dans un livre concentré sur ses années algériennes. Alger, capitale de la révolution (éditions La Fabrique), d’abord publié en anglais sous le titre Algiers, Third World Capital : Freedom Fighters, Revolutionaries, Black Panthers (« Alger, capitale du tiers-monde : combattants de la liberté, révolutionnaires, Black Panthers »), est une description des espérances et des combats de la seconde moitié du XXe siècle. C’est aussi une œuvre de transmission d’une mémoire militante singulière.

Dans un entretien avec En attendant Nadeau, l’auteure revient sur le contexte d’écriture de son livre et raconte son expérience au cœur des combats anticoloniaux.


Cet article a été publié sur Mediapart

Tous les articles du n° 84 d’En attendant Nadeau