La Maison du Cygne d'Yves et Ada Rémy lie puissance d'invention, finesse dans l'évocation du quotidien et spéculation sociopolitique.
Littérature
Les grandes vertus de la corsaire
Les petites vertus de Natalia Ginzburg donne l’occasion de découvrir une voix poétique d’une clarté exceptionnelle.
Roubaud, Reznikoff : l’autre langue
Lire ensemble Traduire, journal de Roubaud et Inscriptions de Reznikoff suscite les plus belles interrogations au sujet de la traduction.
Grand appel
Improvisations et arrangements est un recueil d’entretiens donnés par Dominique Fourcade entre 1971 et 2014. Un livre resserré, un itinéraire très serré.
« Méchant con » est-il un oxymore ?
De Néron à Amin Dada et à Trump, en passant par Trujillo et les Duvalier, la figure du con ubuesque domine l’histoire. Pourtant, il y a bien des imbéciles heureux et gentils, et des méchants intelligents.
Lettre ouverte à la bêtise
Peut-on écrire à la bêtise ? Faut-il, dans cette lettre, la vouvoyer et garder ses distances, ou la tutoyer familièrement ? Est-elle capable de nous entendre ? Sommes-nous capables de la comprendre ?
Apprendre à vivre
Qu’elle écrive des récits autobiographiques ou qu’elle écrive sur les autres, la romancière irlandaise Nuala O’Faolain n’a jamais parlé que d’elle-même dans ses livres.
Le discours libre n’existe pas
Dans Le bleu du lac de Jean Mattern, Viviane Craig, assise dans le métro, à Londres, se demande ce qu'on peut devoir à un mort. Elle aura le temps de se poser toutes les questions.
Le traducteur et son double
Bernard Hœpffner a consacré sa vie à la traduction. Jusqu’à en faire le moteur d’une fiction, avec Portrait du traducteur en escroc.
Une bête de sexe ?
Steven Sampson a écrit pour EaN un court récit qui fait de l’expérience de l’altérité une anatomie de la bêtise.
Un écrivain bête
« Je suis un écrivain bête, peut-être un des plus bêtes qui soit. » Ainsi débute le texte inédit de Kenneth Goldsmith, qu'EaN traduit aujourd'hui.
Anthologie portable de la bêtise chez Barthes
Devant la bêtise, Roland Barthes est fasciné. Voici une anthologie qui relève à la fois du plaisir bête de la collection, du jeu oulipien de la juxtaposition plagiaire et de la distance prise à l’égard de la posture explicative.