Contemporain de la genèse du freudisme, le Dracula de Bram Stoker est majestueusement réactualisé par l’angliciste Alain Morvan qui en donne une traduction incisive.
Littérature étrangère
Encore l’Islande, décidément !
Portrait d’un peintre misanthrope, Au bord de la Sandá de Gyrdir Elíasson est un roman dans lequel rien ne se passe et où pourtant tout fascine.
Les filles invisibles
Nourri de l'expérience politique et militante de Lisa Harding, Abattage dénonce le trafic et les abus sexuels sur les mineurs en Irlande.
La face cachée de l’Indonésie
Tigre ! Tigre ! du journaliste Mochtar Lubis, est une sorte de conte, écrit dans les années 60, qui se déroule à Sumatra.
John Berger au bord du monde
Les éditions L’Atelier contemporain publient deux livres de John Berger, un roman et une conversation avec son fils. La peinture et l’écriture, les mots et les images, y entrent en dialogue.
Survivre à la Chine
En quête d’une terre à soi de Gao Ertai est une fresque autobiographique et politique précise, maîtrisée et puissante.
La petite chérie émotionnelle
Catherine Lacey dresse un itinéraire inquiet, distancié mais finalement tonique, du sentiment amoureux, au travers de jeux de rôles et de manipulations à la recherche du temps perdu .
Repousser la nuit
Écrit juste après Le livre des mémoires, à la fin des années 80, Almanach nous rappelle que Péter Nádas est l'un des auteurs majeurs de la littérature européenne.
Entretien avec Dana Spiotta
Les Innocents et les autres, quatrième roman de Dana Spiotta, sort en France. EaN a pu rencontrer cette auteur que l'on compare souvent à Don DeLillo et à Joan Didion.
Jeu de masques et jeu de dupes
Les deux vies de Sofia, deuxième roman traduit en français de Ronaldo Wrobel, raconte l'histoire de l'immigration allemande au Brésil en mélangeant les tons et les genres.
Et pendant ce temps, à Paris…
Dans Unité 8200, le premier roman de Dov Alfon, s’enchaînent, entre Tel-Aviv et Paris, disparitions, meurtres et courses-poursuites.
Œdipe en Orient
Sur fond d’affairisme forcené, de corruption, d’usines délocalisées et de clivages sociaux, Orhan Pamuk raconte une Istanbul proliférante qui perd son âme.