Autour de la perdition, le livre de Silvia Baron Supervielle se fait l’écho d’autres livres, revient aux enjeux d’une œuvre qui fait du passage l’un de ses motifs majeurs.
Littérature
Les coulisses d’un grand livre
Récompensé par le Renaudot en 1968, le livre majeur de Yambo Ouologuem était introuvable. Cette nouvelle édition réhabilite Le devoir de violence.
Quatre romans en un, four kids in one
Il fallait de longues journées d’été pour plonger à corps perdu dans l’énorme roman de Paul Auster, 4 3 2 1. Mais quand on prend ce temps, quelle énergie alors, quel bonheur de lecture, quelle invention, quel roman !
Cachettes profondes
Écrivain majeur de la Thessalonique des années 70-80, Yorgos Ioànnou s’est fait connaître comme un auteur de l’intériorité. Douleur du Vendredi Saint, œuvre de la maturité, est enfin traduite en français.
Être et avoir été
En revenant sur son adolescence, l’écrivain suisse Alain Claude Sulzer semble vouloir dépasser le strict cadre du récit autobiographique.
Le poète de l’ironie historique
L’œuvre de Zbigniew Herbert est ancrée dans l’existence et la mémoire des Polonais. On pourra lire désormais sa biographie et des correspondances proposées par sa traductrice.
Poésie syrienne
Alors que la violence ravage la Syrie, il faut lire l’anthologie de la poésie syrienne, contemporaine composée par Saleh Diab.
Portraits de poètes (1)
Marie Étienne s’arrête sur des textes récents et brosse les portraits de trois poètes. L’occasion de découvrir des personnalités et des parcours singuliers.
Deguy, une réserve illimitée de possibles
L’œuvre poétique de Michel Deguy marque des repères dans le vacillement du sens et, avec la philosophie et les arts, elle puise dans l’universel de la langue.
Les parias nombreux de l’intelligence
On trouve chez Baudelaire un véritable catalogue de la bêtise, une galerie des gens bêtes, une ethnologie des imbéciles, et bien sûr des histoires belges…
La bêtise artificielle
Une nouvelle d’Agnès Desarthe, écrite spécialement pour ce hors-série d’En attendant Nadeau. Où l’on heurte de plein fouet les machines intelligentes…
Place Venceslas, 16 janvier 1969
La vie brève de Jan Palach, d'Anthony Sitruk, raconte tout autant l’immolation de cet étudiant de vingt ans, en 1969, que la mémoire d’un grand mouvement lancé par Mai 68 et qui court jusqu’à 89.