Riche, très intelligente, avec une scénographie remarquable, l’exposition Apollinaire, le regard du poète est organisée par les musées de l’Orangerie et d’Orsay.
Arts
Prendre le temps avec le public
« Occupation Bastille », « La grande Escale des Tréteaux » à la Cartoucherie : ces deux manifestations correspondent à la volonté de créer une relation différente avec le public chez Tiago Rodrigues et Robin Renucci.
Une Mouette d’aujourd’hui
Une mise en scène de Thomas Ostermeier est toujours un événement ; celle de La Mouette, d’après Anton Tchekhov, actuellement programmée à l’Odéon, a été précédée par la parution d’un nouveau livre, Le Théâtre et la peur, qui peut éclairer certains choix contestables de l’adaptation.
Et la nuit est soumise et l’alizé se brise aux Marquises
Le mot Mata désigne le visage humain et les yeux ; en sculpture et dans les tatouages, les artistes et les artisans mettent en évidence les yeux immenses. Les traductions possibles du mot Hoata signifieraient le lumineux, le brillant, le clair, la pureté, le miroir. Mata Hoata : ce serait des regards étincelants.
À Varsovie, un théâtre pour agir
À l’occasion de l’inauguration du Nowy Teatr, son théâtre à Varsovie, Krzysztof Warlikowski a invité des amis de toute l’Europe et au-delà – certains des meilleurs metteurs en scène de théâtre du moment – à réfléchir sur le rôle des artistes, aujourd’hui, dans cette Europe de la peur.
Le film n’est pas le cinéma
Sur le film, de Philippe-Alain Michaud, propose une lecture rétrospective, non linéaire et décentrée de la pensée filmique telle qu’elle se déploie dans les marges de l’industrie du cinéma.
Le regard d’un poète
Le monde a besoin de documentaristes, mais sans doute davantage encore de poètes. Fernell Franco, exposé à la Fondation Cartier, était un poète.
Art et céramique
Une exposition remarquable, en deux lieux différents. À Sèvres, dans les vastes bâtiments de la Manufacture, rénovée, ouverte à la création contemporaine. À la Bastille, à la Maison Rouge, où, depuis son installation, la surprise est de rigueur.
La voix en direct
Trois pièces : Constellations de Nick Payne par Marc Paquien au Petit Saint-Martin ; La Dernière Bande de Samuel Beckett par Peter Stein à l’Œuvre ; et Pourquoi je suis là ? d’Alain Pierremont par Anne-Marie Lazarini à l’Artistic Théâtre.
La joie ingénue, les couleurs neuves et l’esprit de la modernité
Intelligente, très bien construite, cette exposition du musée d’Orsay s’intitule Le Douanier Rousseau, l’innocence archaïque.
Une Phèdre aux multiples visages
Le texte de Wajdi Mouawad est très inégal, comme d’autres de ses écrits, et la pièce de Sarah Kane convainc moins que le reste de son œuvre fulgurante, peut-être empêtrée dans la transposition contemporaine du mythe antique.
Hubert Robert, lumières dans les ruines
Hubert Robert (1733-1808), actuellement exposé au Louvre, peut faire figure de simple peintre mondain, talentueux et prolixe. Or, il est plus que cela : il intrigue et ravit au fil des siècles, et il révèle les Lumières qui voulaient de belles ruines et d’horribles natures.