Jusqu’à ses vingt-deux ans, Orhan Pamuk souhaitait devenir peintre. Son travail de romancier aurait pu enterrer ce rêve de jeunesse. Mais en 2008, l’écrivain turc s’est remis à dessiner, et on peut lire aujourd'hui ses carnets dessinés.
Littérature
Retour de la Kabylie
Xavier Le Clerc propose un portrait sensible de son père, Mohand-Saïd Aït-Taleb, un homme orgueilleux et bafoué, jamais sorti de la pauvreté, hanté toute son existence par trois choses : les chiens, les prises électriques, les couteaux.
Jamais rien ne cesse de s’écrire
Alors que s’ouvrent les rencontres littéraires internationales de la Maison des écrivains étrangers et traducteurs de Saint-Nazaire,
Selva Almada, au rythme du fleuve
Dans Ce n'est pas un fleuve de Selva Almada, le fleuve devient un territoire où deux visions de la vie, de la nature, s’affrontent.
Fantoche fétiche
Dans L’autobiographie de Teddy, une peluche retrouvée conduit l’écrivain américain Allen S. Weiss à réinterroger ses goûts esthétiques, ses obsessions, les aspects les plus secrets de son moi intime.
Une vengeance en chemin abolie
Peter Handke reste en quête des gestes, des sensations, des lieux, des impressions plus ou moins fugitives qui restent la plupart du temps inexprimés et font pourtant le tissu même de la vie.
Chanter Homère
Avec sa traduction de l’Odyssée, Philippe Brunet se donne pour exigence de faire chanter les vers d’Homère et fait le choix d’inventer un vers français qui respecte les normes du vers de l’épopée grecque.
À l’écoute (7)
La noirceur de Forough Farrokhzâd, le sens des formes d’Hervé Martin, les gestes d’Angèle Paoli, la nature de Fabienne Raphoz et une ballade mélancolique de Grégory Rateau : cinq recueils au programme de ce septième épisode.
La peau du chasseur
Le trophée, premier roman traduit de l’écrivaine belge Gaea Schoeters, est construit sur une sobriété stylistique d’une grande efficacité.
Von Saar, fin de siècle
Le lieutenant Joseph Burda se persuade qu’une jeune princesse est folle amoureuse de lui. Jusqu’au bout, il refusera d'admettre la vérité. La première traduction en français du court roman de Ferdinand von Saar rend justice à ce peintre de la monarchie impériale finissante.
Contes dangereux
Dans Mythologies, Gonçalo M. Tavares construit un monde imaginaire d’une inquiétante étrangeté : le langage courant crée un univers d’un totalitarisme délirant.
La grande couture de la tristesse
Ses quatre années de service au cours de la longue guerre d’indépendance en Angola ont coupé en deux la vie et l’œuvre du poète portugais Fernando Assis Pacheco (1937-1995), dont paraît une riche anthologie bilingue.