Reflets de Venise
Tous les chemins mènent à Rome, mais combien font un détour par Venise ? Fascinante, navrante, exubérante, la Sénérissime suscite les écritures frénétiques, nourrit les mélomanes et inspire inlassablement les artistes. Après une plongée dans les archives, EaN vous propose de saisir quelques-uns de ses reflets.
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La ville qui n’existe presque plus
Livre posthume, paru en 2016, deux ans après la mort de Paulo Barbaro, Les deux saisons est une œuvre à double face qui évoque l’arrière-saison d’un amour et celle d’une vie.
par Linda Lê
| Littérature étrangère

Venise répliquée
Dans un petit pamphlet, l’anonyme Casanuova envisage pour une solution drastique pour sauver Venise : la dupliquer.
par Claude Grimal
| Essais

Matières à mémoire
On en termine jamais de découvrir ou d’écrire sur Venise. Rym Khene et Khalid Lyamlahy invitent à la lecture de deux livres – roman et poèmes accompagnés de photographies – qui explorent les mystère d’une cité mangée par la mer.
par Catherine Mazauric
| Littérature française

Le centenaire d’Andrea Zanzotto
Philippe Di Meo traduit les ultimes poèmes d’Andrea Zanzotto, Haïkus pour une saison, où se lit un monde gouverné par la concision.
par Linda Lê
| Poésie

L’Italie ou l’art d’exister
Venise, peut-être, d’Andrea Zanzotto, est une célébration à la fois nostalgique et confiante des liens amoureux tissés entre l’homme et la nature.
par Philippe Daros
| Poésie
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Sourire à Venise
Matthias Zschokke, écrivain, dramaturge et ancien comédien suisse qui vit à Berlin depuis 1980, raconte avec beaucoup de drôlerie une résidence à Venise où il se rend avec sa famille.
par Cécile Dutheil de la Rochère
| Littérature étrangère

Les variations Mahler
Robert Seethaler propose une variation sur le thème de La mort à Venise en prenant pour sujet le dernier voyage de Gustav Mahler.
par Marc Lebiez
| Littérature étrangère

Les asiles de la lagune
En 1977, alors que la mondialisation des pandémies semblait caduque, une très riche exposition, Venezia e la peste, était organisée au musée de la ville. Maïté Bouyssy en a exhumé le catalogue
par Maïté Bouyssy
| Ce qui nous arrive (mars-mai 2020), Histoire

Écriture résiliente
Venise aller simple, d’Alain Veinstein, joue sur plusieurs registres à la fois sans cesser d’être le journal de bord d’une longue insomnie.
par Maurice Mourier
| Littérature française

Venise vit !
Venise questionne notre regard : le spectateur fait-il lui-même partie de la façade ? Jean Lorrain s’y promène à la Belle Epoque, l’historien de l’art Martin Gayford aujourd’hui.
par Steven Sampson
| Essais, Histoire

Le passé recomposé de John Ruskin
Les anecdotes, les souvenirs, les voyages que John Ruskin (1819-1900) relate au fil de son autobiographie sont autant de petits cailloux sur le chemin de sa vocation d’écrivain et de critique d’art, qui trouve sa source dans son amour de la nature et sa recherche de la vérité.
par Dominique Goy-Blanquet
| Arts

Byron, vite
La traduction par Jean Pavans du Corsaire rend son propos encore plus clair : exorciser l’angoisse que Byron éprouva à la vue de la décadence d’Athènes et de Venise.
par Marc Porée
| Poésie
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Nietzsche le « bon Européen »
Les éditions Nous font paraître une anthologie de lettres envoyées depuis l’Italie par Friedrich Nietzsche, tandis que Marc de Launay dissipe bien des erreurs sur un système philosophique souvent accusé à tort.
par Jean Lacoste
| Philosophie

Étrangers à Venise
La soixantième édition de la Biennale de Venise est portée par cette formule : « Étrangers partout ». Comment mieux résonner avec le monde présent, ses angoisses, ses politiques et nous aider à sentir et penser autrement ?
par Paul Bernard-Nouraud
| Arts plastiques

À la Biennale de Venise
Décalée d’un an à cause de la pandémie de Covid, la 59e Biennale de Venise s’est terminée à la fin du mois de novembre 2022. Le vif de l’art s’est rendu dans la cité des Doges pour observer les œuvres rassemblées par la commissaire Cecilia Alemani, a parcouru les 80 pavillons nationaux et fait un détour du côté du Palazzo Grassi pour l’exposition « Marlene Dumas open-end ».
par Paul Bernard-Nouraud
| Arts plastiques, Chroniques