Histoire du surréalisme
Anne Foucault se penche sur l’évolution du mouvement surréaliste, de 1945 à son autodissolution en 1969, un an après un mois de mai qui semblait une réalisation de ses espoirs. Un foisonnement insoupçonné.
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par François-René Simon
Le programme politique du surréalisme
Après L’étoile du matin. Surréalisme et marxisme, publié il y a vingt ans, Michael Löwy se penche sur les combats politiques du mouvement dans La comète incandescente. Romantisme, surréalisme, subversion.
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par Jérôme Duwa
L’épopée collective du surréalisme

Man Ray photographie une séance de rêve éveillé au Bureau de recherches surréalistes, rue de Grenelle (vers 1924) © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / image Centre Pompidou, MNAM-CCI © Man Ray 2015 Trust / Adagp, Paris 2020
Et si le surréalisme n’était qu’une histoire à dormir debout et qui est loin d’avoir dit son dernier mot ? « Rêver les yeux ouverts et vivre les yeux fermés » fut une de ses maximes. Et au vu du catalogue que la Bibliothèque nationale de France vient de lui consacrer, L’invention du surréalisme, le culte qu’on lui voue n’est pas près de s’éteindre.
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par Siegfried Hüttenbrick
La poésie surréaliste en ses somptueux écarts
Deux surréalistes singuliers éclairent la diversité d’une « famille spirituelle » : monument d’écriture automatique, La rivière Aa, long poème de Jehan Mayoux, est publiée en version bilingue par les éditions William Blake & Co ; Dans un pays de lointaine mémoire regroupe l’essentiel des poèmes et une partie de la correspondance d’Yves Elléouët.
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par Alain Joubert
Breton, montages définitifs ?
Les éditions Gallimard publient le fac-similé du manuscrit de Nadja tandis que David B. met en scène et en bande dessinée la rencontre de son auteur, André Breton, avec le détective Nick Carter.
par Jérôme Duwa et François-René Simon
Le Vocatif : le surréalisme belge
Le numéro 100 de la revue belge Le Vocatif, fondée par l’hyperactif Tom Gutt, propose une véritable anthologie du surréalisme en Belgique.
par Dominique Rabourdin
L’amitié, ses bonheurs, ses trahisons

Les artistes Dada (1920). De gauche à droite, rang du haut : Louis Aragon, Theodore Fraenkel, Paul Eluard, Clément Pansaers. Au milieu : Paul Dermée, Philippe Soupault, Georges Ribemont-Dessaignes. En bas : Tristan Tzara, Céline Arnauld, Francis Picabia, André Breton
Deux correspondances d’André Breton paraissent en même temps. L’une raconte sur vingt ans l’histoire du surréalisme et l’amitié brisée avec Paul Éluard. L’autre éclaire ses liens avec Simone Debout et sa redécouverte de Charles Fourier, après la Seconde Guerre mondiale.
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par Alain Joubert
Jacques Rigaut, le chercheur de sommeil
Jean-Luc Bitton retrace la vie de Jacques Rigaut, le plus provocateur des dadaïstes, suicidé à trente ans après une existence fulgurante.
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par Alain Joubert
Le surréalisme est ce qui sera
Jean-Pierre Plisson fait l’histoire du mouvement surréaliste en suivant la trajectoire d’une de ses figures majeures, André Breton. Pour Alain Joubert, si son livre restitue correctement une partie de l’histoire du mouvement, il exagère l’importance du lien avec le trotskysme et se fourvoie dans sa description de la fin du mouvement.
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par Alain Joubert
Le surréalisme dans le monde
Michael Richardson reprend le projet d’Encyclopédie du surréalisme qu’André Breton ne put mener à bien : un projet pharaonique qui couvre vingt-trois pays, une soixantaine de concepts et dont on attend avec espoir la traduction française.
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par Alain Joubert
Picabia à toute vitesse
On sait qu’il est peintre, qu’il a joué un rôle primordial dans le mouvement dada et écrit le scénario d’un des chefs-d’œuvre du cinéma muet, Entracte. Mais à la question : « qui est Francis Picabia ? », personne ne répondra de la même manière. Picabia est totalement hors norme, n’entre dans aucune catégorie, dans aucune école, n’est réductible à aucun mouvement : il les traverse. Il ne connait que sa liberté.
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par Dominique Rabourdin
Joyce Mansour, contre les cadres
Grande amie d’André Breton, Joyce Mansour était considérée comme « la femme-poète » du groupe surréaliste dans les années 50. La parution de Spirales vagabondes, qui rassemblent des textes inédits ou introuvables, permet une nouvelle lecture de son œuvre protéiforme, entre poésie et peinture, au-delà des genres.
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par Jeanne Bacharach
L’autre Jacques de Nantes
Les éditions Gallimard viennent de publier une nouvelle version des Lettres de guerre de Jacques Vaché, enrichie de feuilles inédites, écrites entre 1914 et 1918. Et d’une partie très ignorée de sa correspondance.
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par Paul Louis Rossi
Les surréalistes vont au cinéma
Le cinéma des surréalistes d’Alain Joubert n’est pas un livre sur les films surréalistes mais sur ceux, immensément plus nombreux et divers, qui les ont accompagnés.
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par Guillaume Basquin
Les frères amis
Une longue et inébranlable amitié a uni André Breton et Benjamin Péret, depuis le moment où le second est entré dans la vie du premier. Le lecteur en trouvera la riche trace dans leur correspondance.
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par Alain Joubert
Méfiez-vous de Dada

Tristan Tzara, par Lajos Tihanyi (1927)
Alors que Gilbert Lascault se passionne pour l’exposition Dada Africa au musée de l’Orangerie, Alain Joubert lit avec précision les lettres que Breton échangea avec Tzara, puis Picabia, au début des années 1920.
Paul Nougé, enfin !

Debout : E.L.T. Mesens, René Magritte, Louis Scutenaire, André Souris, Paul Nougé ; assises : Irène Hamoir, Marthe Beauvoisin et Georgette Magritte
« Au commencement il y a Paul Nougé », écrit Marcel Mariën en ouverture de L’activité surréaliste en Belgique. Ses proches considéraient le poète, malgré ses réticences à accepter et à utiliser le mot « surréalisme », comme « le maître à penser indiscutable et indiscuté du groupe surréaliste de Bruxelles ». Francis Ponge voit en lui « non seulement la tête la plus forte (longtemps couplée avec Magritte) du surréalisme en Belgique, mais l’une des plus fortes de ce temps ».
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par Dominique Rabourdin
Surréalisme :
les coulisses des origines
En 1920, André Breton, vingt-quatre ans, n’a guère de moyens d’existence. Il est engagé par Jacques Doucet, grand couturier et déjà grand collectionneur, au titre de bibliothécaire et conseiller artistique. Pendant six ans, il le tiendra régulièrement informé des activités intellectuelles du moment par l’envoi, chaque semaine, d’une lettre dûment rétribuée.
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par Alain Joubert
André Breton :
messages entre les lignes
Georges Sebbag participe à partir de 1964 aux activités du dernier groupe surréaliste rassemblé autour d’André Breton. Il vit le surréalisme de l’intérieur. Aujourd’hui, près d’un siècle après la mort de Jacques Vaché, il publie la synthèse de ses recherches à très long terme : André Breton 1713-1966: Des siècles boules de neige. Pourquoi 1713 ?
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par Dominique Rabourdin
Le monde merveilleux de Jacques Brunius
Inventeur du dimanche, cinéaste du lundi, critique du mardi, poète du mercredi, essayiste du jeudi, traducteur du vendredi et acteur du samedi, surréaliste tous les jours de la semaine, Jacques-Bernard Brunius a enfilé tous les costumes, s’est intéressé à tous les sujets, s’est amusé à tous les “métiers”.
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par Alain Joubert
L’humour froid
de Magritte
La démarche de Magritte serait « non automatique, mais au contraire pleinement délibérée ». Le peintre pose les problèmes d’une fenêtre, d’une ombre ou d’une nudité, il imagine des jeux sérieux, rigoureux. Sa quête est ludique ou grave…
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par Gilbert Lascault
La liberté
des sentiments
Les lettres d’André Breton à sa première épouse, Simone Kahn, laissent apparaître un homme bien différent de l’image qui lui est, à tort, trop souvent attachée. C’est une longue histoire, pleine de retournements, de rebondissements et de fureur.
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par Alain Joubert
Flibuste, magie
et surréalisme
Né rebelle, l’actrice Nelly Kaplan publie son autobiographie, à l’écriture vive et malicieuse et dont l’humour constant fait plaisir à voir. On y croise notamment la mouvance surréaliste parisienne en la personne de ses principaux initiateurs.
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par Alain Joubert
Surréaliste malgré lui
Les historiens de l’art, les critiques, les biographes, les amis et les ennemis de Paul Delvaux s’interrogeront sur le surréalisme instable et ambigu de ce peintre. Delvaux serait peut-être un « surréaliste par éclairs ». Il affirme : « Je ne suis pas resté un surréaliste pur ».
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par Gilbert Lascault
David Gascoyne et le surréalisme en Angleterre
Black Herald Press propose la première traduction française intégrale de Man’s Life Is This Meat, deuxième recueil de poèmes d’un jeune homme de vingt ans alors passionné par le surréalisme, David Gascoyne.
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par Dominique Rabourdin
La logique
du chaos
Alain Joubert réinterroge les grandes idées-forces du surréalisme et les confronte aux autres mouvements contemporains, tels que le situationnisme, et à certains aspects des sciences, comme la mécanique quantique.
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par Alain Roussel
Les dessins hypnotiques de Robert Desnos
Après sa belle édition des Dessins hypnotiques de Robert Desnos l’automne dernier, Carole Aurouet publie aux Editions Jean-Michel Place une étude sur le rapport du poète au cinéma. Occasion de revenir sur celui auquel le surréalisme doit quelques-unes de ses plus belles heures.
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par Dominique Rabourdin
La Forêt des éclairs,
la forêt-sortilège
Annie Le Brun met en rapport les poèmes de Radovan Ivsic, ses pièces de théâtre, les œuvres de Miró, Masson, Ernst, Toyen, Wilfredo Lam, Anna Zemankova, Matija, Skurjeni, Madge Gill, Félicien Rops, et les images étranges des artistes évoquant les forêts troublantes.
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par Gilbert Lascault
« À quoi bon baisser la tête si le ciel est haut ? »
Deux nouveaux films – et deux des meilleurs – de la collection « Phares », animée par Aube Elléouët, sont consacrés à des intimes parmi les intimes d’André Breton, ses « fidèles » leur vie durant, Benjamin Péret et l’artiste tchèque Toyen.
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par Dominique Rabourdin