
© Jean-Luc Bertini
Deux photographes affranchis
Le musée d’art et d’histoire du judaïsme propose de suivre dans ses tribulations le photographe Erwin Blumenfeld, né à Berlin en 1897 et mort en 1969 après avoir vécu aux Pays-Bas, en France et aux États-Unis. Notre chronique rapproche ses images de celles de Boris Mikhaïlov, journal intime collectif de l’Ukraine et de la ville de Kharkiv.
Étymologiquement correct
Jusqu’au 12 février 2023, le musée des Beaux-Arts Eugène-Leroy de Tourcoing propose un parcours original parmi ses œuvres (du XVIIe siècle à nos jours) autour du thème de la couleur avec l’exposition « Kaléidoscope » : un titre particulièrement bien choisi.
À la Biennale de Venise
Décalée d’un an à cause de la pandémie de Covid, la 59e Biennale de Venise s’est terminée à la fin du mois de novembre 2022. Le vif de l’art s’est rendu dans la cité des Doges pour observer les œuvres rassemblées par la commissaire Cecilia Alemani, a parcouru les 80 pavillons nationaux et fait un détour du côté du Palazzo Grassi pour l’exposition « Marlene Dumas open-end ».
Grand raout à Paris
Notre chronique s’est rendue à la première édition de Paris + Art Basel, foire de l’art contemporain qui s’est tenue au mois d’octobre au Grand Palais éphémère et a suscité un beau moment d’auto-congratulation. Elle donne pourtant l’occasion de s’interroger une nouvelle fois sur la façon dont la réception d’une œuvre d’art est déterminée par ses conditions d’exposition.
À la Biennale de Lyon
D’ordinaire, les grandes manifestations d’art contemporain se signalent par la « force » des œuvres qu’elles rassemblent. Les commissaires de la 16e Biennale de Lyon ont au contraire décidé de manifester la « fragilité » des œuvres qu’ils exposent jusqu’à la fin de l’année 2022.
Les nouveaux collectionneurs
Notre chronique de l’art contemporain se déplace à Arles, où la fondation LUMA a achevé de s’installer dans les bâtiments au fort parfum de luxe édifiés par Frank Gehry. L’occasion de s’interroger sur les ambitions des collectionneurs fortunés d’aujourd’hui.
La Nouvelle Objectivité donne à penser
L’exposition consacrée à la Nouvelle Objectivité et aux photographies d’August Sander est probablement l’une des plus denses qu’ait organisées le Centre Pompidou. L’une des plus passionnantes aussi par la question critique qu’elle pose : où se situe politiquement un art qui se veut objectif ?
Eugène Leroy, peintre du débordement
En ne peignant pas « à la manière de » mais avec sa matière propre, Eugène Leroy (1910-2000) oblige à regarder la peinture des maîtres des XVIIe et des XVIIIe siècles comme si elle était contemporaine de la sienne : une exposition présente son œuvre au musée d’art moderne de Paris.
Nantes : une exposition exemplaire
Le musée d’histoire de Nantes propose une exposition exemplaire à tous égards sur les relations historiques de la ville avec la traite esclavagiste. De manière suggestive, elle invite les visiteurs à penser cette activité commerciale comme un enchaînement, dans lequel des personnes, des biens et des images ont été pris et le sont demeurés longtemps.
L’abstraction américaine à Paris
Le musée Fabre accueille l’exposition « United States of Abstraction. Artistes américains en France, 1946-1964 ». En trois chapitres et une centaine d’œuvres, celle-ci souligne le rôle du critique d’art Michel Tapié dans la promotion de l’art américain en France, le renouveau de l’abstraction géométrique, et le travail des grands coloristes abstraits.
Deux de la galerie
Deux artistes au programme d’une promenade dans les galeries parisiennes, qui sont restées ouvertes pendant le confinement : l’Américain Mark Tobey (1890-1976) et le Français Fred Deux (1924-2015).
L’aura des ombres
Le vif de l’art parcourt les salles du LaM de Villeuve-d’Ascq, où l’artiste sud-africain William Kentridge (né en 1955) a installé ses projections, déroulé son poème : des œuvres qui ont toutes le dessin pour point de départ et pour point d’arrivée.
En marche avec Giacometti
Pour la première fois, on peut voir ensemble les différentes versions de « L’homme qui marche », sculptées par Alberto Giacometti en 1947 et en 1960. « Le vif de l’art » s’interroge sur la particularité de cette série de l’après-guerre, devenue le symbole d’une œuvre.
Retour d’Art Paris
Le vif de l’art s’est promené dans les allées d’Art Paris : la foire d’art contemporain marque le retour, provisoire, peut-être éphémère, d’événements qui, de Miami à Bâle en passant par Londres, avaient été annulés les uns après les autres.
Dans les fondations
Deuxième épisode de la chronique d’En attendant Nadeau sur l’art contemporain. Après deux galeries parisiennes, Paul Bernard-Nouraud rejoint Arles et Avignon pour visiter les expositions temporaires de deux fondations, Van Gogh et Lambert.
Autour de la rue Saint-Claude
En attendant Nadeau, journal de la littérature et des idées, est aussi le journal des arts, de tous les arts. Paul Bernard-Nouraud visite des galeries d’art, à la recherche de matières à voir et à penser dans la vaste actualité des expositions. Première exploration dans le Marais parisien, rue Saint-Claude et rue de Turenne, chez ETC et Perrotin.