Dans la pièce qui accueillait les comités de rédaction de La Quinzaine littéraire, un pan de mur était consacré à une série de photos ou dessins d’écrivains, dont le sens s’éclaire à la lecture du troisième volume de Soixante ans de journalisme littéraire de Maurice Nadeau.
En créant Nabucco en 1842, le compositeur Giuseppe Verdi n’avait sans doute pas prévu l’incroyable destin du Chœur des esclaves. Antonin Durand raconte l’histoire et les usages d’un chant à la plasticité étonnante.
Son langage est celui du ratissage, de la détention arbitraire, de la torture et de la disparition. Jérémy Rubenstein consacre un ouvrage éloquent à la doctrine de la guerre révolutionnaire.
Stéphane Giocanti propose une exploration approfondie des littératures d’oc, un ouvrage collectif présente l’œuvre de Robert Lafont, l’un de ses plus illustres représentants.
Pour vous combattre, le nouveau roman de Joseph Andras, s’articule autour de la figure de Camille Desmoulins.
Rosario Acosta Nieva et Éric Taladoire éclairent le rôle des femmes pendant la Révolution mexicaine et au-delà, et rappellent le déni de reconnaissance dont elles ont souffert.
Depuis vingt ans, le monde du vin français regarde vers la Chine, qui importe des millions de bouteilles, plante des vignes, bâtit des châteaux, et mène à son tour la bataille de la qualité. Boris Pétric décrypte cette révolution.
Le Chilien Gonzalo Eltesch est l’une des voix les plus prometteuses de la littérature sud-américaine. Collection privée, roman inspiré de son enfance à Valparaíso, vient d’être traduit en français.
David Bell a élu cinq figures entre trois continents pour raconter la naissance du Culte des chefs au tournant des XVIIIe et XIXe siècles.
Patrick Cabanel propose une biographie savante et foisonnante du Michelet des Alpes, Alexis Muston, qui voua sa vie à l’écriture de la saga des Vaudois, conçus comme peuple et religion
Les Abattoirs de Toulouse proposent une exposition particulièrement réussie dans son ambition de lier l’histoire, la psychiatrie, l’art brut et l’art moderne, en revenant sur la trajectoire de François Tosquelles.
Avec Paris, « capitales » des XIXe siècles, l’historien Christophe Charle nous propose d’explorer Paris dans toute sa pluralité. Un outil magistralement synthétique.
