Une biographie et un recueil d'articles nous permettent de nous familiariser avec la pensée d'Antonio Gramsci, un auteur souvent invoqué dans le débat public sans qu'on mesure à quel point il est un philosophe de la praxis, c'est-à-dire de l'action collective.
Dans L'inexploré, Baptiste Morizot se demande comment instituer des pratiques qui permettent au vivant de jouer son rôle dans l'établissement de l'habitabilité terrestre. Pour cela, il faut remettre en cause le paradigme de l'exceptionnalité de l'espèce humaine.
Pour les philosophes de la Grèce antique, le soleil, source de toute lumière, est l'incarnation de la connaissance et de la vérité ; il est aussi une image de la transcendance comme de la démocratie.
D'un côté, les maoïstes ; de l'autre, les situationnistes. Deux livres racontent les refus et les échecs de deux groupes qui furent influents dans les années 1960-1970.
Quatre livres récents nous ouvrent au moins deux saisons. La première, avant la Grande Guerre, réunit Péguy et Benda. La seconde, celle des années 1930 et 1940, relie Benda, Alquié et Patočka.
Le sixième tome de la Correspondance de Nietzsche vient de paraître, dans la traduction de Jean Lacoste.
Dans Le discours philosophique, rédigé en 1966, Michel Foucault expose sa conception de la philosophie et de son développement.
Avec Le multiple dans l’âme, Frédérique Ildefonse étudie, à partir du monde grec « l’histoire des différentes problématisations de l’intérieur ».
La pensée de Nietzsche peut-elle nous aider à relever le défi écologique ? C’est la conviction du philosophe Benoît Berthelier, dont le premier livre, Le sens de la terre, permet de revenir sur la question de la puissance dans l’œuvre du solitaire de Sils-Maria.
Nikolaï Fiodorov (1829-1903) était fort réticent à la diffusion de son œuvre sous forme écrite. Après sa mort, ses disciples rassemblèrent sa pensée sous le titre Philosophie de l’œuvre commune, monument plus que jamais d’actualité.
Dans Laisser être et rendre puissant, Tristan Garcia ouvre une voie vers la possibilité d’une pensée qui échappe au geste d’autorité, et réussit admirablement son pari.
Lorsque la Seconde Guerre mondiale s’achève, Étienne Gilson a 61 ans. Engagé en politique, penseur de la démocratie chrétienne européenne, il multiplie les prises de position, rassemblées aujourd’hui dans le deuxième volume de ses passionnantes Œuvres complètes.
