Les dessins de Jean-Jacques Lequeu, sortis de l’Enfer de la BnF, s'exposent au Petit-Palais. Ce virtuose voulait inventer un monde nouveau mais n'y trouva jamais sa place.
Maïté Bouyssy
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AOC (Analyse Opinion Critique) publie un recueil regroupant trente articles sur les Gilets jaunes, publiés dès les premières semaines du mouvement.
Cinquante ans après
Les Révoltés de Michel Andrieu et Jacques Kebadian est un montage d’images prises au milieu des manifestants de Mai-68, ou dans leur sillage. Un film d'une honnêteté absolue.
Catastrophes et révoltes
L'historien Jean-Marc Moriceau, connu pour ses travaux sur le loup, expose les catastrophes subies par les populations paysannes et les révoltes anti-fiscales consécutives.
L’Europe, l’Europe
L’Europe. Encyclopédie historique de Daniel Roche et Christophe Charle se pose comme un monument et distille mille aspects de ce monstre sans limite claire ni base culturelle définissable.
La République d’avant
Reprenant ses travaux précédents, Georgette Elgey livre deux volumes passionnants sur l'histoire compliquée de la IVe République.
La laïcité vue par Joan Scott
La religion de la laïcité de Joan W. Scott, au-delà de ses positions polémiques, permet de remettre à plat des conceptions toute faites.
Un Lima noir et brumeux
Qu’on le lise comme un roman classique, une autofiction, une enquête, un polar noir, une autobiographie, Ayucacho d’Alfredo Pita plonge au plus profond des plaies politiques du Pérou moderne.
Colons et colonies de peuplement
L’étude de Joël Michel porte avant tout sur le colon, produit d’une sous-capitalisation aux conséquences ravageuses. Elle constitue déjà un classique.
Violence structurelle, violence sauvage
Pensant le monde néo-libéral, François Cusset précise les enjeux contemporains de la violence et s’inquiète de la disproportion de sa perception.
La Terreur, une passion narrative
Une grande part de l'attractivité de la Révolution s’articule autour de la Terreur. La salve éditoriale sur ce moment fondateur n’apporte pas tous les renouveaux escomptés.
Jours d’ennui
L’écriture de l’histoire semble aujourd’hui devoir s’incarner. Il est très à la mode d’endosser un personnage pour lui « donner vie ». Cette méthode pose problème car elle substitue l’affect à l’archive, la perception au savoir. De colère et d’ennui de Thomas Bouchet incarne parfaitement cette tendance qui pose question.