Un notaire et un avocat parisiens témoignent de la Révolution telle qu'ils l'ont vécue. Un troisième ouvrage, consacré à Orléans, nous introduit au dix-neuvième siècle de Balzac. Une plongée réfléchie dans des archives qui donnent l'impression d'entrer dans l'Histoire.
L'essai de Michaël de Saint-Chéron sur Anselm Kiefer entretient un malentendu devenu central dans l’accueil qu'on lui fait. Tout à son admiration, il semble ne pas voir que l'artiste mime la profondeur davantage qu'il ne la traduit.
Contre le mythe des « Trente glorieuses », l'historien Romain Castellesi réinscrit la désindustrialisation française dans sa longue histoire et rappelle les résistances ouvrières qui s'y sont opposées.
Lætitia Bianchi relate l'histoire de la découverte du site archéologique maya de Bonampak. Elle bat en brèche les récits néocoloniaux avec un art consommé du persiflage et un véritable regard d'artiste.
Dans La source et le signe, Vincent Debaene étudie les débuts de la littérature africaine d’expression française. Il montre comment les écrivains africains ont conquis le droit d’écrire en leur nom.
Dans son premier livre, l'historienne Aude-Marie Lalanne Berdouticq raconte comment les armées françaises et britanniques sélectionnaient leurs soldats. Cette question n'avait pas fait l'objet d'une étude aussi approfondie.
La parution d'une anthologie thématique célèbre le centenaire de La Révolution prolétarienne. L’occasion de se plonger dans certaines des pages les plus brillantes de l’histoire ouvrière française.
Une exposition à la Philharmonie de Paris et la réédition en poche de sa correspondance intégrale célèbrent le cent cinquantième anniversaire de la naissance de Maurice Ravel. Double occasion de tenter de percer le mystère d'un être particulièrement énigmatique.
Le nouvel ouvrage de l'historienne Catherine Lanoë, Les ateliers de la parure, s'intéresse aux gants, aux perruques et aux éventails. Stimulant et éclairant, il nous conduit au cœur de l'activité artisanale sous l'Ancien Régime.
Il aura fallu des décennies pour que la France prenne conscience de sa responsabilité dans la déportation des juifs vers les camps d'extermination nazis. Laurent Joly expose cette lente évolution dans un livre indispensable.
On peut penser la littérature dans l'histoire, l'histoire dans la littérature. Pour s'en convaincre, lisons du Georges Bataille, du Guillaume Basquin, du Max Jacob et quelques autres.
Comment ont été traités les morts sans sépulture, victimes du génocide perpétré par le régime de Pol Pot ? L'ethnologue Anne Yvonne Guillou pense ces questions avec profondeur et originalité.
