Yassin Adnan a édité avec Abdellatif Laâbi deux magnifiques anthologies, l’une sur la poésie palestinienne, l’autre sur la poésie gazaouie. Comme il l'explique dans cet entretien, pour lui la poésie est un espace de résistance et peut encore être une source de sagesse.
Comme le montre l'anthologie qui rassemble ses poèmes écrits à partir de 1986, Mahmoud Darwich n’était pas qu’un poète national : son œuvre est l’incarnation même de ce que peut la poésie comme mémoire vive face à la violence de l’Histoire.
Le poète marocain Abdellatif Laâbi publie une quatrième anthologie de la poésie palestinienne, consacrée cette fois aux poètes de Gaza. Sa lecture est une expérience à la fois bouleversante et révélatrice de la douleur actuelle qui lacère un territoire et un peuple.
« A l'écoute », c'est une chronique collective de poésie par En attendant Nadeau. Aujourd'hui, les textes de Béatrice Bonhomme, Benoît Conort, Stéphane Maignan, Tahar Bekri, Philippe Salus, Odile Kennel et Dominique Pagnier.
Les livres de Michel Jean et de Fabien Clouette constituent des lectures bien surprenantes. Chacun à leur façon, convaincants ou pas, ils nous obligent à considérer ce qu'on ne voit jamais vraiment. Ils nous révèlent des réalités méconnues et décalent notre regard.
Depuis sa disparition en 2018, on continue de découvrir des textes d'Aharon Appelfeld. La ligne, paru en hébreu en 1991, approfondit notre lecture d'une œuvre hantée par la mémoire de la déportation et par ce que l'écrivain peut en faire.
Après Eduardo Berti et Walter Siti, un autre romancier qui met l'expérience formelle au centre et interroge son rôle répond à notre « Questionnaire de Bolaño ». Une façon originale et drôle de découvrir un écrivain américain qui se verrait bien en Jacques Derrida ou David Bowie.
Les parutions d'œuvres post-exotiques résonnent comme un compte à rebours. Arrêt sur enfance, de Manuela Draeger, avant-dernier livre d'une entreprise romanesque de grande ampleur, se lit comme le conte navré d'une nuit qui ne se termine plus.
Si l'on croyait que tout avait été dit sur 1984, Jean-Jacques Rosat nous prouve magistralement le contraire. Son livre en renouvelle l'interprétation, expose les principes du système décrit par Orwell et approfondit le concept qu’on croyait dépassé de totalitarisme.
On n'en finit pas de penser la révolution. Réflexion utile et permanente encouragée par la lecture de livres stimulants sur la guerre en Ukraine, l'anarchisme ouvrier, les années 1920, la guérilla au Pérou...
Boileau-Narcejac font partie des grands princes du roman policier français. On retrouve dans un volume "Quarto" richement illustré sept titres adaptés au cinéma. L'occasion de redécouvrir des textes fort habiles qui ont imprimé des univers dans l'imaginaire collectif.
Leurs mots à eux, de Rachel Shalita, est un roman magnifique et bouleversant. Ces mots, ce sont ceux du yiddish, la langue secrète des parents venus de Pologne et ayant émigré en Israël, langue que peu à peu la narratrice fera sienne.
