Carole Ksiazenicer-Matheron

Retours en Pologne

Les gens de Godelbojits, de Leyb Rashkin, Voyage à rebours de Jacob Glatstein : deux œuvres très différentes qui entretiennent entre elles des liens subtils et contribuent à nourrir la connaissance d’un monde bien particulier, celui des juifs polonais de l’entre-deux-guerres.

La comédie humaine du shtetl

Composé entre 1907, à son premier retour d’Amérique, et 1916, date de sa mort à New York lors d’un second exil causé par la Première Guerre mondiale, Motl, fils du chantre, de Sholem-Aleikhem, remonte aux sources vives de l’enfance et de la nature ukrainienne.

Une langue en quête d’auteur

Yossef Haïm Brenner est l’un des réinventeurs de l’hébreu. Rosie Pinhas-Delpuech consacre un roman à cette figure tragique et conflictuelle.

Yiddish et maintenant

Jean Baumgarten publie en même temps Des coutumes qui font vivre, qui s’adresse plutôt aux spécialistes, et une Vie imaginée de Shimon Guenzburg, qui ouvre les portes des savoirs juifs à un plus vaste lectorat.

Le ciel malgré tout

Nathalie Cau analyse, à partir de nombreux documents, la vie d'une société singulière : celle des personnes déplacées juives placées en camps de transit après la Shoah.

Les morts-vivants, une histoire sans fin

Y. L. Peretz (1852-1915) est le fondateur de la littérature yiddish moderne. Les éditions de l’Antilope nous livrent aujourd’hui un choix de six nouvelles qui permettent de savourer sa « créativité inquiète ».

Lire Sholem Aleykhem en temps de confinement

Un classique de la littérature yiddish a paru pour la première fois en français quelques jours avant le confinement : la traduction d’Étoiles vagabondes de Sholem Aleykhem est signée Jean Spector.

En mémoire d’une langue

La grande traductrice du yiddish Rachel Ertel se prête à l’exercice de l’entretien avec le journaliste Stéphane Bou.