L'exposition du Centre Pompidou assume la disparité comme principe de son déploiement. Réunissant les œuvres de quelque cent cinquante artistes, elle donne envie de décentrer la pensée, d'en concevoir les tensions, d'imaginer d'autres manières de représenter.
L'exposition du musée de l'Orangerie consacrée au flou produit un sentiment d'aération visuelle, aussi rare qu'agréable dans notre monde saturé d'images « haute définition ».
Un troisième tome achève la monumentale Histoire de l'art d'après Auschwitz due à Paul Bernard-Nouraud. Une œuvre qui, par l'ampleur du champ qu'elle couvre et des hypothèses qu'elle propose, fera date.
L'essai de Michaël de Saint-Chéron sur Anselm Kiefer entretient un malentendu devenu central dans l’accueil qu'on lui fait. Tout à son admiration, il semble ne pas voir que l'artiste mime la profondeur davantage qu'il ne la traduit.
Quelles sont les conditions d'existence d'un art de plein air ? Et ses réalisations sont-elles à même de créer des lieux publics ? Telles sont les questions que se pose Joëlle Zask dans son nouvel essai, L'art au grand air.
L'art dans la vie !, ouvrage de grande ampleur, regroupe un grand nombre d'écrits d'artistes soviétiques. Il nous plonge dans les années 1920 et nous fait redécouvrir la variété du mouvement du constructivisme. Une exploration tous azimuts d'une révolution artistique.
L'historienne de l'art Soko Phay coordonne "Qui se souvient du génocide cambodgien ?", un vaste cycle de projections et de débats au Forum des images. Elle explique la trajectoire de son travail et revient sur le traitement de l'événement par les artistes de son pays natal.
Vingt ans après Black is a Color, Elvan Zabunyan publie un autre ouvrage important : Réunir les bouts du monde. Elle y approfondit la question des relations entre arts et mémoires de l’esclavage aux États-Unis.
Au fil d'une enquête approfondie qui convoque des sources inédites, Pascal Rousseau propose une relecture radicale de l’œuvre de Marcel Duchamp. Son livre passionnant contribue à interroger nos présupposés sur l’art du siècle dernier.
Dans Le dehors dedans, Jean-Baptiste Brenet examine avec érudition les représentations picturales conjointes de Thomas d’Aquin et d’Averroès. Une manière de les aborder avec le regard du philosophe qui leur donne un autre relief.
Certaines peintures semblent posséder une intériorité et nous interpellent, nous attirent, nous bouleversent. C'est l'effet que produisent celles de Ronan Barrot sur l'écrivain Éric Vuillard qui nous invite à nous précipiter vers elles.
Un magnifique dialogue entre les œuvres d’Alberto Giacometti et celles de Giorgio Morandi. Deux artistes qui partageaient l'obsession de livrer leur vision du réel.
