Maurice Nadeau, dans son immense brassage, a toujours été très attentif à la littérature du Sud, d’Espagne ou d’Amérique latine.
Albert Bensoussan
Le monde de Sepúlveda
Deux ans après sa disparition, Luis Sepúlveda revient dans un ouvrage posthume qui rassemble des textes rares et inédits. Un « autoportrait littéraire », à découvrir en (re)lisant quatre de ses livres les plus connus, réunis dans Raconter c’est résister.
Un autre Dormeur du val
En 1963, le poète Javier Heraud avait vingt-et-un ans et tombait sous les balles de la police péruvienne. Les éditions de L’Éclat rééditent Le fleuve et Le voyage.
Bab el-Oued, rue de Dijon
Alice Kaplan propose un portrait sensible de l’Algérie à travers l’histoire d’un couple séparé par la guerre civile algérienne.
Erri De Luca sur les ailes du plaisir
Alessandro Mendini et Erri De Luca signent un livre de dialogue avec Diables gardiens : le premier propose trente-cinq dessins, que le second illustre avec autant de textes.
Le kaléidoscope de Fonseca
Le roman de Carlos Fonseca se faufile dans un entrelacement d’images et de visages où ressortent les thèmes du feu destructeur, de la croyance messianique, du nécessaire camouflage.
Le tendre et dangereux visage de l’amour
« Notre famille est une famille dédiée à l’amour, donc au désordre » : ainsi commence le nouveau roman de l’Espagnol José Carlos Llop, Orient.
Cervantès de A à Z par Jean Canavaggio
Jean Canavaggio fait le tour de Cervantès en 130 articles : un dictionnaire ludique et pléthorique, aussi plaisant que passionnant.
Leïla au miroir d’Isabelle
En quinze nouvelles, Leïla Sebbar raconte le météore Isabelle Eberhardt, obsession et mythe fondateur de l'écrivaine.
À l’âge du père
Si elle ne parle pas sa langue, Leïla Sebbar n’a jamais cessé de parler de son père. Son dernier livre s'intitule Lettre à mon père.
Silvia Baron Supervielle à sa fenêtre
Le nouveau texte de Silvia Baron Supervielle est un poème en prose où s’épousent les eaux grises de la Seine et les reflets mordorés du Rio de la Plata.
Combats de coqs au Venezuela
Le roman percutant de Francisco Suniaga décrit la violence mortifère d’un fallacieux paradis caribéen, d’une « société schizophrénique et injuste ».