En bref

On peut penser la littérature dans l’histoire, l’histoire dans la littérature. Pour s’en convaincre, lisons du Georges Bataille, du Guillaume Basquin, du Max Jacob et quelques autres.

Une livraison qui invite à lire comme on fait un grand écart. Depuis des relectures de classiques heureusement réédités à une plongée dans l’univers de Tintin, un portrait de l’Ukraine et un exubérant roman roumain.

Les écritures constituent autant de mystères que les poèmes d’Anne Parian, Jacques Darras, les proses de Silvina Ocampo, l’anthologie de Jean-Yves Reuzeau et l’essai de Belinda Cannone nous aident à percer un peu.

Les néologismes chinois, Sartre pour Badiou, Marc Dugain vite et bien, l’histoire des licornes et la politique de la fête… les formats courts d’EaN.

Des personnages qui imitent et cherchent un refuge improbable, la vie des herbes en photo, les cachots du château Saint-Ange… tels sont aujourd’hui les formats courts d’EaN.

Quelques parutions qui ont retenu notre attention, en quelques mots : le journaliste Filip Brunea-Fox dans le pogrom de Bucarest, un roman du Canadien David Clerson, la poésie de Margaret Atwood, Homère par Emmanuel Lascoux et l’art du double portrait par Dominique Bona.

Les mots font histoire. Ils nous en racontent ou en témoignent. Ainsi, ils nous parlent de la tradition, de mondes perdus, de la vie du surréalisme, des héros de Pierre Bayard et du paysan d’Édouard Morena.

Aujourd’hui, notre chronique s’ouvre sur un livret d’Olivier Cadiot, se poursuit avec une nouvelle d’Alexandra Kollontaï, des poèmes de Fernando Renjifo, un texte de Pablo Casacuberta et s’achève avec un essai d’Elias Jabre.

Notre chronique collective s’ouvre sur deux romans d’amour. Puis il est question d’enfants, de villes, de connaissance et de machines à tricoter.

On lit parfois pour retrouver la mémoire. Ainsi, nos lectures brèves nous entraînent dans celles des Manouches et des asiles psychiatriques, nous font redécouvrir autrement Vassili Grossman et le destin de Georges Feydeau.

Signe des temps, de la fin de la période estivale ? Cette nouvelle livraison a une saveur politique. On s’y interroge sur l’écologisme, le séga à Maurice, la politique chinoise en Afrique, en même temps qu’on lit des textes de Mo Yan ou Osamu Dazai.

Découvrez les familles morcelées de Sara Mesa et d’Albert Bensoussan, la « génération 1919 » perdue et sans pères, la route des migrants avec le livre de Gaëtane Lamarche-Vadel et le savoir tragique des philosophes.

La nouvelle livraison de nos recensions brèves aiguise la curiosité, pousse à lire… On y parle des ambiguïtés de Jouhandeau, d’urbanisme, du travail du comédien, de la ségrégation, des crises de la ruralité et on y fait nos adieux à Lignes. 

Des lectures en quelques lignes : le lien social vu par les psychanalystes, le classique de Philomena Essed, un roman prémonitoire du nazisme, le banquier de Bernard Tapie, le dernier roman de Mo Yan, et une anthologie de poésie surréaliste.