Dans La Civilisation de l’opéra, Timothée Picard analyse l’ « imaginaire de l’opéra » (les miroirs, les divas, les caprices, etc.) et s’interroge sur les relations entre l’opéra, art jusqu’ici réservé à une certaine élite sociale et culturelle, et la culture de masse qui s’impose partout en recyclant à son profit les références mythiques qu’elle lui emprunte.
Carambolages rassemble cent quatre-vingt-cinq œuvres inattendues, déplacées, déconcertantes, heureusement impertinentes.
Un magnifique spectacle est actuellement présenté au Théâtre national de la Colline : La Ménagerie de verre de Tennessee Williams
Dans la Halle Saint-Pierre, 62 créateurs internationaux des cinq continents ont constitué une exposition bigarrée, fascinante, hétérogène, désormais terminée, et dont paraît le magnifique catalogue.
Après sa belle édition des Dessins hypnotiques de Robert Desnos l'automne dernier, Carole Aurouet publie aux Editions Jean-Michel Place une étude sur le rapport du poète au cinéma. Occasion de revenir sur celui auquel le surréalisme doit quelques-unes de ses plus belles heures.
La fréquentation de l’excellent festival du Cinéma du réel, mené exemplairement depuis 38 ans par la BPI de Beaubourg, ravit, séduit et rend perplexe.
Une pièce d’un écrivain étranger, un des plus grands de la scène internationale, entre du vivant de son auteur au répertoire de la Comédie-Française, salle Richelieu. Mais La Mer d’Edward Bond, monté par Alain Françon, risque de ne pas répondre pleinement à l’attente suscitée par cet événement rare.
Michel Butor montre ici cent cinq œuvres décisives de la peinture occidentale. Il scrute les apparences de l’Occident, les styles imprévus, les formes fixes ou fugitives.
Dans Essais de philosophie de la musique, l’universitaire américain Jerrold Levinson expose quelques-unes de ses vues en matière de philosophie de la musique.
Christine Letailleur adapte au Théâtre de la Ville Les Liaisons dangereuses, Christiane Jatahy à la Colline Les Trois Sœurs. Toutes deux s’emparent des textes originaux dans une perspective féministe et privilégient l’interprétation féminine.
Ingénieux, raffiné, érudit, inventif, Georges Didi-Huberman, qui publie Essai sur le drapé-désir se révèle un théoricien minutieux des images changeantes, un historien de formes artistiques.
Ce livre, dû à Hélios Azoulay et Pierre-Emmanuel Dauzat, s'accompagne d'un disque présentant quelques œuvres musicales nées dans les camps de la mort.
