Santiago Artozqui

Une conspiration de farceurs

Lumikko, de Pasi Ilmari Jääskeläinen est un thriller étrange et décalé qui emprunte à l’univers du conte et sert surtout de prétexte à une réflexion pleine d’humour sur l’écriture et les écrivains.

Le punk avant la lettre

M Train, de Patti Smith, et Patti Smith, la poétique du rock : New York 1967-1975, de Christine Spianti, construisent deux images totalement distinctes de l’univers de la poétesse punk américaine, à travers deux approches de l’exercice biographique.

Les deux veuves de Basquiat

Deux traductions de Widow Basquiat : A Memoir, de Jennifer Clement, par Dominique Goy-Blanquet et Michel Marny, rendent bien, chacune à sa manière, le ton de son récit poétique sur Suzanne Mallouk, muse et amante de Basquiat.

Noir et blanc

Helen Oyeyemi publie à vingt-neuf ans son cinquième roman, Boy Snow Bird, une réflexion sur le rapport que chacun entretient avec l’idéal identitaire et normatif que la société valorise, qui prend la forme d’un conte où le réel côtoie le merveilleux.

Zéro plus zéro plus zéro…

Un jeu à somme nulle, premier roman de l’auteur mexicain Eduardo Rabasa, est une satire dystopique qui s’interroge sur l’exercice du pouvoir selon les principes de l’idéologie néolibérale – ou ce qu’il advient lorsque l’individualisme est roi.

Cellule de crise

Le cas Annunziato, premier roman de Yan Gauchard, est l’un des deux titres que les éditions de Minuit publient en ce début d’année 2016, l’autre étant le dernier Echenoz. Si l’on ajoute à cela le fait qu’Annunziato, le protagoniste de Gauchard, est traducteur, on ne peut qu’éprouver une saine curiosité pour ce nouvel auteur.

Jours de colère

Ryan Gattis donne chair au concept de responsabilité collective, et de toutes les qualités dont Six Jours pourrait se prévaloir, celle-ci est certainement la plus importante.