Florence Olivier

Tenace mémoire des astres

Mémoire céleste, de la romancière chilienne Nona Fernández, médite sur la mémoire des disparus de la dictature chilienne. Un livre étonnant d’harmonie, qui allie le politique au poétique, l’intime au collectif, l’histoire familiale à l’histoire nationale.

À dos d’âme

Dans La Realidad, Neige Sinno mêle avec bonheur l'essai au récit autobiographique. En racontant un double voyage, elle nous offre une réflexion forte sur le rapport entre rêve, fantasme, mythe, littérature et réalité.

Le feu et la transe

La danse et l’incendie de l'écrivain mexicain Daniel Saldaña París est une véritable fable cathartique. Dans ce roman qui se situe dans la lignée de Roberto Bolaño et de Malcolm Lowry, il fait se rejouer les rapports entre l'art et le mal.

Un Inferno andin

Tu as amené avec toi le vent, de l’Équatorienne Natalia García Freire, est un envoûtant roman poétique et gothique. Il réussit à nous égarer entre réalité et hallucination à la suite de ses personnages, qui nous entraînent dans leur confusion et leur sarabande apocalyptique.

Infernale sororité

Dystopie féministe et post-apocalyptique, Les indignes de l'écrivaine argentine Agustina Bazterrica est un livre qui bouscule. Parodique, ultra-référencé et subversif, il se joue du langage religieux et invite, au-delà du récit horrifique, à une étonnante utopie.

Mémoire du ladino

Avec Les ombres cousues, la poète mexicaine d'origine bulgare Myriam Moscona s'est faite romancière pour faire vivre la langue de son enfance, le ladino. Éloge d'une langue aux croisements des cultures, pleine de douceur, de malice et de sagesse.

Comme par magie

Avec Le dernier jour de la vie antérieure, l'auteur espagnol Andrés Barba parvient à rafraîchir le genre fantastique. Ce roman très lucide nous rend à un bonheur d'enfance à la fois grave et léger.

Le torchon brûle

On connaît les conventions des récits de meurtres de patrons par leurs domestiques Dans Propre, l'écrivaine chilienne Alia Trabucco Zerán les déjoue : ici, c'est la criminalité de tout un système social, économique et politique qui est dénoncée.

Des chiens et des hommes

L'amour peut-il survivre à la déliquescence morale qu'inflige une dictature, en l'occurrence celle de Chavez, à une société ? C'est l'une des questions posées par le brillant deuxième roman de l'écrivain vénézuelien Rodrigo Blanco Calderón, De l'amour des chiens.