La rédaction d’Ean | Dante, 1321-2021.
Dante, La Divine Comédie. Trad. de l’italien par René de Ceccatty
Dante, par Sandro Botticelli (1495)

Traduire les rimes tierces

Traduire L’Enfer en tercets est audacieux. Malgré les nombreuses trouvailles qu’il permet, ce parti pris conduit Danièle Robert à sacrifier, au profit de la structure, une trop grande part du texte de Dante.

Dante, La Divine Comédie. Trad. de l’italien par René de Ceccatty
« Dante con in mano la Divina Commedia », par Domenico di Michelino (1465)

Re-re-re-traduire Dante, et bien

En retraduisant La Divine Comédie, René de Ceccatty, essayiste, romancier, dramaturge, éditeur, assume un rôle créateur et fait des choix radicaux : ils interrogent une œuvre qu’il ne faudrait pas réduire à sa dimension savante et ardue.

John Freccero, Dante. Une poétique de la conversion
Portrait de Dante tiré d’un manuscrit de « La Divine Comédie » (1727)

Autour de Dante

S’il apporte aux questions pointues que pose La divine Comédie des réponses approfondies et convaincantes, le livre de John Freccero a le tort de transformer la poésie de Dante en fastidieuse théologie.
Alain de Libera, Jean-Baptiste Brenet et Irène Rosier-Catach (dir.), Dante et l’averroïsme
Portrait de Dante par Domenico Petarlini (1860)

À la rencontre de Dante

En se demandant ce qu’il y a d’averroïste chez le poète italien, les auteurs de Dante et l’averroïsme conduisent notre regard vers ses œuvres moins connues.
Dante, Le Banquet René de Ceccatty
Dante par Luca Signorelli (XVe-XVIe siècle)

Un Banquet très imparfait

Irène Rosier-Catach, spécialiste de l’œuvre de Dante, n’est pas convaincue par la nouvelle traduction d’un traité du poète, Le Banquet.
L'expérience du Paradis de Dante, par Yannick Haenel
Dix-huitième chant du « Paradis », par Gustave Doré © Gallica/BnF

L’expérience du Paradis

Confiné, l’écrivain Yannick Haenel a lu la dernière traduction en français du Paradis de Dante par Danièle Robert. Il confie à EaN la difficulté et la joie de son expérience.
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Lectures politiques. De Dante à Soljénitsyne, de Claude Lefort
Dante défend l’unité incarnée par le roi des Romains Henri VII, élu par les sept princes-électeurs en 1308. Image issue du « Codex Balduini » (vers 1340) © D.R.

Dialogue avec Dante et quelques autres

Un volume des Lectures politiques de Daniel Lefort met en évidence la pluralité de celles-ci, au centre desquelles apparaît la figure de Dante. Car le poète de La Divine Comédie fut aussi, en latin, un théoricien politique comparable à Machiavel et à La Boétie.

L’Enfer de Dante mis en vulgaire parlure, d'Antoine Brea
La « Carte de l’Enfer » d’après Dante, par Sandro Botticelli (entre 1480 et 1490)

Pavé de bonnes intentions

Antoine Brea propose une traduction « familière » de L’Enfer, dans laquelle il entend respecter la tierce rime et la métrique, la liberté de ton et l’inventivité linguistique qui caractérisent le texte de Dante. Mais les bonnes intentions ne font pas tout…

De Francesca à Béatrice. À travers la Divine Comédie, de Victoria Ocampo
Victoria Ocampo © D. R.

Victoria Ocampo lectrice de Dante

Le 14 septembre 1321 disparaissait à Ravenne le poète toscan Dante Alighieri, le père de La Divine Comédie. Une œuvre dont l’Argentine Victoria Ocampo proposait, il y a exactement un siècle, une lecture subjective en français, De Francesca à Béatrice, rééditée aujourd’hui.

Dante et La Divine Comédie : pourquoi une deuxième Pléiade ?
« Dante rencontre Béatrice » par Henry Holiday (1883)

Dante : pourquoi une deuxième Pléiade ?

La Bibliothèque de la Pléiade publie une nouvelle édition, en bilingue, de La Divine Comédie, dans une traduction de Jacqueline Risset bien différente de celle qu’André Pézard réalisa pour l’édition de 1965.