Yaël Pachet

Les chevaux aussi prennent le train

Les événements récents en Ukraine ont suscité chez l'écrivaine roumaine Daniela Rațiu le besoin de raconter une histoire familiale qu’elle porte en elle depuis toujours. Un train pour la fin du monde évoque la famine déclenchée par Staline en Moldavie en 1946-1947.

Le monde entier est une femme

Dans E. E., Olga Tokarczuk adopte en apparence les règles romanesques des années précédant la Grande Guerre. Mais c'est pour mieux suggérer le nœud proprement inanalysable où se croisent le conscient et l’inconscient, le vivant et le mort, le visible et l’invisible.

Famille, tu me hais !

Après La familia grande, Camille Kouchner passe au roman avec Immortels, pour décrire les effets de domination et de perversité que recèlent les rapports de parenté.

Dialectique de la poussière

L'atelier des poussières est probablement le livre le plus personnel de Marianne Alphant. Elle ne cesse de s'y demander qui est le domestique, qui est le maître.

Le roman de Géricault

Il y a des tableaux qu'on ne regarde plus tant ils sont célèbres. Il en va ainsi du Radeau de la Méduse de Géricault, dont, grâce à Patrick Grainville, nous redécouvrons aujourd'hui la splendeur.

Les années de Manès Sperber

Voici réunis en un seul volume les trois ouvrages autobiographiques de Manès Sperber. Assez peu connu en France, il demeure un témoin incontournable, précis, intense, du monde juif d’avant-guerre et de la lutte révolutionnaire.

Le courage de la vérité

Après le retentissement du Consentement, Vanessa Springora fait preuve d'une grande liberté en publiant un livre audacieux sur son père et son grand-père. On entend dans Patronyme les préoccupations d'une écrivaine et d'une œuvre en mouvement. 

L’histoire à la juste distance

Dans Géographie des ténèbres Marta Caraion explore l'histoire de sa famille et celle de la Shoah par balles en Transnistrie. Un livre important, précis et sérieux qui invente une distance pour raconter l'histoire sans abolir l'émotion.   

Passé de l’Ukraine, présent d’Israël

Deux grands historiens, Omer Bartov et Saul Friedländer, nous proposent respectivement un livre consacré au passé de l'Ukraine et un autre à l'actualité d'Israël. Ils nous rendent sensibles à la façon dont on doit véritablement considérer la question de l'identité.

Les déambulations de Gilles Ortlieb

La parution simultanée de trois livres de Gilles Ortlieb donne l'occasion d'évoquer l'art d'un prosateur discret, résolument inscrit dans une lignée d'écrivains promeneurs. Au premier rang desquels Baudelaire, dont il a retracé les années belges.