En perdant son fils Fabius, le narrateur d’Adieu sans fin de Wolfgang Hermann sent se rompre en lui la chaîne temporelle qui relie entre elles les générations.
Jean-Luc Tiesset
Un totem, un tabou
Lukas Bärfuss, fer de lance de la nouvelle génération d’écrivains suisses, s’inspire du suicide de son demi-frère dans Koala, Prix du livre suisse en 2014.
Le cristal du temps
Reconnaissance, de Pierre Péju, nous invite à retrouver la voie de l’antique sagesse, à goûter « la beauté fraîche et limpide de tous les départs ».
Le dernier roman d’Erich Maria Remarque
Cette terre promise est l’ultime roman d’Erich Maria Remarque, publié pour la première fois en français dans la belle traduction de Bernard Lortholary.
Un conte d’hiver
Après Deux messieurs sur la plage, les éditions Jacqueline Chambon nous offrent aujourd’hui un court récit de l’écrivain autrichien Michael Köhlmeier.
Le mystère de la chambre noire
Peter Stephan Jungk se plonge dans l’existence trouble et aventureuse de sa parente, Edith Tudor-Hart, photographe, amoureuse impénitente, espionne soviétique.
Un autre journal intime de Max Frisch
Bien que partielle, la traduction française du Journal berlinois de Max Frisch suffit à nous faire ressentir les hésitations d’un écrivain qui reste un observateur incomparable d’une époque où Berlin, à l’Est comme à l’Ouest, était le centre d’une vie intellectuelle intense.
Que reste-t-il de leurs amours ?
Dans Post-scriptum, d'Alain Claude Sulzer, se croisent plusieurs destins bouleversés par les événements en Allemagne au début de 1933.
Quatre couleurs
Le deuxième roman de Ferdinand von Schirach, Tabou, fait se rejoindre l’art et le droit dans un jeu de miroirs fascinant.
Autres temps, mêmes moeurs ?
Escalier trois, roman de 1892 est une redécouverte et une belle surprise. Eduard von Keyserling y observe d’un regard acéré les remous sociaux dans l’Autriche de la fin du XIXe siècle.
Un requiem à la littérature ?
Monsieur l'écrivain de Joachim Zelter est une fable sur la création littéraire contemporaine, où « tout est vrai ou du moins évolue dans les parages de la réalité ».
Maxim Biller réinvente Bruno Schulz
L’écrivain contemporain allemand Maxim Biller invente dans une magnifique nouvelle une lettre que Bruno Schulz, mort tué par un SS en 1942 à Drohobycz, aurait écrite à Thomas Mann.
