Dominique Goy-Blanquet

« Nous sommes tout nus »

Mother Naked, deuxième roman de Glen James Brown, raconte la destruction d'un village dans les années 1430. On y rencontre, entre autres, des chevauchées, des recettes de cuisine médiévale, et quantité de vers de mirliton.

Rêver au théâtre

Philippe Forest cherche à raconter la vie d'un auteur plus que célèbre et pourtant dépourvu de vie : William Shakespeare. Défi quelque peu téméraire que saisit à bras-le-corps l'écrivain. Entre érudition et subjectivité, il s'emploie à un exercice biographique différent, altéré par la voix et la lecture d'un écrivain. 

Hamlet en diaspora

Au croisement de l’intime et du politique, Isabella Hammad, dans son deuxième roman Hamlet le long du mur, éclaire par le théâtre la vie quotidienne et le sens de l’engagement militant au sein d’une troupe d’acteurs palestiniens.

Avignon, bulles en lutte

Le festival d'Avignon présente des formes documentaires, des conflits familiaux ou ethniques, des épreuves et des souffrances qui devraient nous conduire à relativiser les nôtres. Dernier épisode de notre reportage.

Avignon, foule sentimentale

Ce nouveau volet de notre retour critique sur le festival d'Avignon s'arrête, en particulier, sur une entreprise de modernisation du Canard sauvage d'Ibsen, un hommage à Jacques Brel, les témoignages de jeunes qui vivent ou ont vécu dans des zones de guerre.

Les ambassadeurs

Maxim Boyko signe un essai méthodique et exhaustif consacré aux échanges diplomatiques franco-anglais pendant la première moitié du XVIIe siècle. Une mise en perspective d'une grande érudition.  

De transe en trans

Après Antonin Artaud et Jean Genet, Guillaume Lebrun s’empare de la figure d’Héliogabale. Un roman qui veut réitérer l’exploit de Fantaisies guerrières mais qui, au-delà d’une virtuosité verbale, n’y parvient pas vraiment.

Rose shocking

Le rose évoque l'amour, les fleurs, la féminité, la chair... Mais les évidences ne sont pas bonnes à prendre. Ainsi, il faut lire le livre de Michel Pastoureau qui en explore la symbolique et celui de Kévin Bideaux qui en défait les représentations caricaturales.

Ça ira ! 

Olivier Bétourné montre que le procès de Louis XVI ne fut ni juste ni équitable, et qu'il ne pouvait l’être. Peu de temps après les tableaux vivants proposés par Thomas Jolly lors de la cérémonie des Jeux Olympiques, rappelons-nous que cet événement aussi a fait couler beaucoup d'encre.