En 1965, Borges a prononcé quatre conférences sur le tango. Ses textes inédits, très oraux, nous replonge dans la pensée vive d’un écrivain qui réinvente des mythologies.
Albert Bensoussan
Un puits d’oubli à la mémoire infinie
Après Guerre et térébenthine, vaste entreprise autobiographique autour de la guerre de 14, le nouveau roman de Stefan Hertmans se construit autour d’un parchemin hébraïque du XIe siècle.
Le syndrome de Stendhal
Dans Ma vie en peinture, chaque tableau évoqué devient le miroir d’un épisode ou d’un avatar de la vie de la critique d’art Maria Gainza.
Le grand pardon
Le père de Jacques Josse était un « marin en terre ». Victime d’une encéphalite mal soignée, il ne contempla jamais le grand large mais passa sa vie à « monter à bord des bateaux qui étaient amarrés dans sa tête ».
Demain reviendra la lumière
Cette nuit, le deuxième roman de Joachim Schnerf, explore la mémoire, entremêlant à la sortie d’Égypte la tragédie génocidaire.
La hache et le serpent
Fernando Aramburu donne avec Patria une fresque formidablement composée, qui interroge la violence qui traverse la société basque et permet, par le biais de la fiction, une véritable catharsis.
La Sicile en ébullition
Revoilà la Sicile, éruptive et mystérieuse, avec un texte qui se veut utérin et renvoie au cordon ombilical rattachant à son île natale Andrea Genovese, poète résidant à Lyon.
Le petit péché du bon Dieu
Après et avant Dieu d’Octavio Escobar Giraldo témoigne de la nouvelle littérature colombienne.
Reich année zéro : le chemin d’enfer
Fils d’un artiste cubiste allemand exilé aux Etats-Unis en 1938, Roger Salloch s’inscrit dans un mouvement de roman-témoignage sur la période nazie.
« Un livre ouvert au milieu du néant »
Dans La fin de la guerre froide, roman tentaculaire, Juan Trejo fait de Barcelone la figure exemplaire des contradictions de la modernité.
La folie des saules
Au gré de notes d'une grande variété, Alexis Gloaguen observe la nature qu’on oublie de regarder, qu’on ne voit plus ou presque.
La traduction créative : deux ou trois choses que je sais
Londres, 1968. Un auteur, Guillermo Cabrera Infante, et un traducteur, Albert Bensoussan, s’entendent comme larrons en foire et travaillent ensemble à la version française de Tres tristes tigres. Comment cette traduction aurait-elle pu ne pas être créative ?