Numéro 21

Traces de Jack London : huit écrivains témoignent

Construire un feu © Glénat

Construire un feu © Christophe Chabouté/Glénat

Alors que paraissent deux volumes de la bibliothèque de la Pléiade consacrés à Jack London, EaN a demandé à des écrivains quelle place il occupe dans leur mémoire de lecteurs et d’écrivains et publie les textes de Fabien Clouette et Quentin Leclerc, Marie Desplechin, Linda Lê, Maurice Mourier, Catherine Poulain, Jean Rolin et Éric Vuillard.

Le crépuscule
des territoires

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On aurait tort de bouder le livre de Christophe Guilluy, qui se lit comme un pamphlet. Le fond fournit le socle de tout ce qui sera débattu à chaque soubresaut de la vie politique à venir.
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par Maïté Bouyssy

Combattre
les populistes

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À l’heure de la montée des populismes dans le monde entier, trois livres qui viennent de paraître nous aident à définir ce terme omniprésent et à réfléchir aux manières lucides d’y faire face.
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par Pierre Benetti

L’Amérique anxieuse et indécise

Georgia O'Keeffe, Red Hills with Flowers

Red Hills with Flowers, de Georgia O’Keefe (1937) © The Art Institute of Chicago © Georgia O’Keeffe Museum / ADAGP Paris 2016

À Paris, au musée de l’Orangerie, 46 œuvres de peintres américains mettent en évidence la diversité de leurs styles, leurs allures. Les années 1930 : une décennie complexe, contradictoire, créatrice.
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par Gilbert Lascault

Le roman du Romanestan

Avec Les enfants du Romanestan, publié chez Bleu autour, le lecteur effectue une véritable plongée dans la longue errance des Roms dans le XXe siècle. Moris Farhi, romancier, poète et auteur de scénarios fait de leur périple une véritable épopée.
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par Jean-Paul Champseix

L’homme de deux mythes

Petit-fils de la seconde épouse d’Auguste, Germanicus était destiné à devenir empereur, mais il est mort à 34 ans. L’immense popularité qui semble avoir été la sienne s’est traduite par son idéalisation : s’il avait régné, il aurait été l’homme d’État parfait.
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par Marc Lebiez

L’humanité
et le proton

Le problème à trois corps, du romancier chinois Liu Cixin appartient au genre de la hard science-fiction, la vraisemblance du récit y étant soumise à l’état actuel de la physique. Pour autant, le livre reste parfaitement lisible pour le profane.
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par Sébastien Omont

Anticipations

Truman Capote mademoiselle Belle

Truman Capote

Les premiers textes d’un grand styliste portent en germe à la fois sa manière, ses hantises et son monde originel. Les nouvelles de Truman Capote réunies dans Mademoiselle Belle n’y font pas exception : elles portent l’empreinte du Sud, témoignent déjà d’une maîtrise de l’atmosphère, d’un penchant pour la fragilité des êtres – des solitaires ou des rêveurs – et de cette détermination à écrire « des phrases aussi claires qu’un ruisseau de montagne ».
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par Liliane Kerjan

Des mots sur les choses (1)

Mots sur les choses ODile Massé Marie ÉtienneCette nouvelle série paraîtra en alternance avec Au Palais de justice et reprendra les réponses de nos lecteurs au débat sur “La littérature et le réel”, ainsi que nos propres commentaires, inspirés par divers évènements artistiques.  Aujourd’hui, le spectacle Monologue du nous, de Bernard Noël, mis en scène par Charles Tordjman le débat entre Bernard Noël et Bernard Stiegler, ainsi qu’un texte d’Odile Massé.
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par Marie Étienne

Suspense (8) : Avraham Avraham, l’homme qui doute

Dror MishaniDès la deuxième page d’Une disparition inquiétante, son personnage principal dit qu’il n’existe pas de littérature policière en Israël parce qu’il ne s’y produit pas de crimes intéressants. Selon son auteur Dror Mishani, le genre ne se serait pas développé en Israël parce que la police n’y jouit d’aucune considération, pour deux raisons : ses membres, principalement séfarades, sont mal considérés par la majorité askhénaze ; dans l’imaginaire local biberonné aux exploits du Mossad, les rôles de héros sont préemptés par les espions.
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par Claude Grimal

Un autre journal intime de Max Frisch

Max Frisch

Max Frisch

Bien que partielle, la traduction française du Journal berlinois de Max Frisch suffit à nous faire ressentir les hésitations d’un écrivain qui reste un observateur incomparable d’une époque, les années 70, où Berlin, à l’Est comme à l’Ouest, était le centre d’une vie intellectuelle intense.
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par Jean-Luc Tiesset