Avec Le dernier revival d’Opal & Nev, la journaliste américaine Dawnie Walton signe un premier roman riche et complexe. C'est l'histoire, fictive mais ancrée dans une chronologie de faits réels, d'un duo né aux États-Unis dans les années 1960, constitué d'un chanteur venu d'Angleterre et d'une jeune femme de Détroit.
Sophie Ehrsam
Deux récits pour une île
L'histoire d'un amour interdit à l'époque coloniale d'un côté, une fresque familiale de l'autre. Mêlant des mots aborigènes à la langue anglaise, deux autrices australiennes aux styles d'écriture opposés se rejoignent dans leur célébration de la nature et nous transportent.
Les êtres sans contours
The Visitants est un roman polyphonique inspiré d’un voyage de l’auteur aux îles Trobriand, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, dans les années 1950. Randolph Stow y évoque des événements qui mêlent des Australiens blancs et des Papous dans un récit étonnant. Le mot « visitants » du titre peut vouloir dire « visiteurs » aussi bien que « êtres surnaturels » : de quoi intriguer le lecteur !
Incantation pour la souveraineté du peuple
Dans Glory, l'écrivaine zimbabwéenne NoViolet Bulawayo raconte l'histoire d'un pays fictif peuplé d'animaux, le Jidada. Elle signe un récit où l’humour le dispute à l’horreur, et qui résonne avec les questions d’hier et d’aujourd’hui.
Un œil indien et un œil blanc
Ni loup ni chien est un livre sur la difficulté d'être un Indien dans l'Amérique contemporaine. Kent Nerburn, acteur essentiel du dialogue entre Amérindiens et Blancs aux États-Unis, a écrit en 1994 ce roman qui tient à la fois du road trip et du récit initiatique, et qui va au cœur de l’histoire et de la spiritualité amérindiennes.
Toison d’or et robe couleur de soleil
Soleil et textile : avec la dextérité d’une brodeuse, Sophie Ehrsam tire plusieurs fils dorés qui traversent les siècles et les pays. Vous y croiserez toutes sortes d’animaux, d’étoffes, d’habits et de couleurs merveilleuses.
Une conversation transatlantique
Louise Meriwether a grandi à New York, Gwendolyn Brooks à Chicago. L’une et l’autre ont écrit des romans d’inspiration autobiographique, qui résonnent avec le Petit traité du racisme en Amérique de Dany Laferrière, mais aussi avec le récit complexe d’une autrice suisse ayant passé quelques années aux États-Unis, Dorothee Elmiger.
Des livres et nous
« Autre chose qu’une chose / est un livre », écrit Aurélie Foglia dans Lirisme, un recueil poétique où les livres prennent vie et emmènent vers d’autres vies. Un fabuleux moment de lecture et de poésie.
La part sauvage
Les récits de femmes ont le vent en poupe, en particulier ceux qui interrogent le rapport au vivant et à l’environnement, voire mettent en scène des femmes, seules ou en petit groupe, contre les éléments. Six romans et un récit parus récemment explorent plusieurs aspects de notre relation au « sauvage ».
Poèmes de la couleur du temps
L'anthologie composée par Jacques Darras et Martine De Clercq nous plonge au cœur d’une terre fluviale et maritime, rurale et urbaine, et contribue à mieux faire connaître la richesse de la poésie britannique.
La justice des récits
Leslie Marmon Silko a écrit dans les années 1970 Cérémonie, aujourd’hui réédité. On y suit Tayo, fils d’une Amérindienne et d’un Blanc, souffrant de stress post-traumatique après la Seconde Guerre mondiale. Une œuvre très riche, qui va bien au-delà de ce seul thème, et interroge le rapport au monde et aux mots.
Des voix contre le chaos
Un cœur habité de mille voix de Marie-Claire Blais suit une journée dans la vie de René. Kae Tempest réunit sept anonymes pour lancer l’alerte contre les violences et l’indifférence. Deux textes, deux styles très différents pour dire une même révolte.