Une déambulation autour de la Sorbonne, entre la rue Claude Bernard et la rue des Cordiers, en compagnie de Taine et de Barrès.
Jean Lacoste
Toutes les choses ont leurs larmes
La fatalité antique associée à la mélancolie moderne pourrait lier deux beaux textes, celui d’Édith de la Héronnière sur les jardins de Sicile, et celui de Georges Didi-Huberman sur les dessins de Victor Hugo.
Paris des philosophes (23)
Sur les pas de Rousseau, dans le quartier de Ménilmontant puis à Montmorency.
De la condition animale
Éric Baratay reconstitue les biographies de quelques animaux parvenus dans le monde des êtres humains à une célébrité inhabituelle. Le rhinocéros de Dürer, de Jean-Bernard Véron, fait penser à un conte à la manière de Voltaire.
Paris des philosophes (22)
Suivons Jean Wahl (1888-1974), philosophe pluraliste et anti-systématique, dans les rues qui entourent la Sorbonne.
Retour de la gnose et fin de la religion
Pour Marc Lebiez, le « culte du nouveau » s’enracinerait dans une lointaine tradition religieuse. Inversement, Marcel Gauchet décrit l’émergence d’un « monde moderne » sans « hétéronomie », c’est-à-dire sans « religion » ni tradition.
L’espérance déçue ?
Dans ces entretiens avec José Marchand de 1974, Ernst Bloch retrace son itinéraire intellectuel avec lucidité, franchise et humour et offre ainsi une excellente introduction à une pensée totalisante qui a marqué la gauche allemande, avec ses espoirs et ses déceptions.
Paris des philosophes (21)
Il était inévitable que, dans ces déambulations philosophiques, nous rencontrions le nom de Gabriel Marcel, représentant indocile de « l’existentialisme chrétien ».
Le testament d’une mélomane
Cinq mois de la vie d’une femme, Odile Mourtier, très âgée, musicienne avertie qui a connu le salon des Polignac, Ravel, Poulenc, riche, très riche héritière d’une entreprise de l’Aveyron en déclin qui vient d’être bien vendue.
Paris des philosophes (20)
À Paris, certains philosophes notables sont honorés d’une rue à leur nom, d’autres doivent se contenter d’une plaque, mais un seul a cette chose admirable et symbolique, un quai : Voltaire.
Éloge de la bêtise
Le livre de Denis Grozdanovitch est moins un ouvrage critique sur la bêtise, ou contre elle, que le journal de bord d’un écrivain qui s’interroge sur ce qu’il appelle le « génie » méconnu de la bêtise.
Dire le mal
Le livre de Laurence Hansen-Løve, Oublier le bien, nommer le mal vient enrichir la réflexion sur le sujet difficile du mal.