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Journal de la littérature, des idées et des arts 04/10 – 17/10 2023
En attendant Nadeau
Deleuze : quand « l’œil broute la surface »
Éditorial
Croire en ce monde
Sommaire
Le remords de Prométhée. Du don du feu à la destruction mondiale par le feu
par Pauline Hachette
La troisième main
par Hugo Pradelle
À Vienne, on ne fait pas que valser
Gertrude Stein et Pablo Picasso : ressemblances et répétitions
Les langues de l’Ogre : entretien avec Benoit Laureau
Stig Dagerman, à la lueur du centenaire
L’art du dépouillement
Un magnifique canard boiteux
La troisième main d’Arthur Dreyfus est un livre assez effarant et pour tout dire paradoxal. À la fois agaçant et jouissif, disharmonieux et addictif, on y découvre une sorte d’épopée qui oscille entre loufoquerie picaresque et métaphore sérieuse. L’écrivain y revient sur ses obsessions – l’histoire, la mémoire, la sexualité, les normes… – et fait de la figure du monstre, de la difformité, une sorte d’esthétique du débordement et de l’audace.
Sergio González Rodríguez, chroniqueur et voyant
Qu’est-ce donc qu’un crime atroce ? Dans son dernier livre, Sergio González Rodríguez (1950-2017) dénonce la version officielle du massacre des 43 étudiants qui disparaissaient la nuit du 26 septembre 2014 dans l’État de Guerrero au Mexique. A Iguala, c’est toute l’ignominie du monde contemporain qui se reflète.
Que pensent les penseurs du vivant ?
Et toujours à la Une du numéro 181