Didier Fassin dirige La société qui vient, encyclopédie des temps présents au cours de laquelle des sujets voisins sont abordés sous des angles divers qui ne convergent pas toujours.
Sonia Dayan-Herzbrun
De Beyrouth à Moscou
Ali et sa mère russe d’Alexandra Chreiteh explore le trouble dans l’appartenance nationale et communautaire, les affiliations mêlées, incertaines.
Voix d’Afrique : en quête d’un universel pluriel
On peut enfin lire en français le Voyage africain d’Eslanda Goode Robeson. Un livre qui se refuse à l’apologie du particularisme, à l’instar de l’autobiographie du philosophe Souleymane Bachir Diagne et de l’essai du sociologue Emmanuel Banywesize.
Afghanistan : un échec sans appel
Gilles Dorronsoro expose les raisons qui ont mené à la « si prévisible défaite » de l’intervention occidentale en Afghanistan.
Généalogie de la racialisation
Reza Zia-Ebrahimi propose Une histoire croisée de l’antisémitisme et de l’islamophobie et montre la porosité entre deux formes de racisme.
Haïti, l’invraisemblable dette
Le deuxième roman de Néhémy Pierre-Dahomey se déroule en 1842, tandis que Haïti, écrasé par la dette imposée par la France, est sur le point de se révolter.
Le compagnon du vent
Douze ans après la mort de Mahmoud Darwich, Khadim Jihad Hassan propose un recueil de textes en hommage à celui qui se disait « poète arabe de Palestine ».
Dans les traces des révolutions arabes
Deux ouvrages collectifs proposent d’autres regards sur les révolutions arabes, d’autant plus intéressants qu’ils sont parfois divergents, tandis que le dernier roman de l’écrivain égyptien Mohammad Rabie traite des suites de la révolution par la dystopie.
La légende d’Antoine
Le nouveau roman de Lyonel Trouillot est construit sur deux narrations en contrepoint : la légende d’Antoine des Gommiers et le récit de « la sale ville ».
Les années Cuba de René Depestre
René Depestre voulait être à la fois homme d’action, militant politique et poète. Le journal de son séjour à Cuba est un régal.
Algérie : en finir avec l’oubli
Dans « Papa, qu’as-tu fait en Algérie ? », l’historienne Raphaëlle Branche enquête sur un silence familial.
La dictature serait-elle une maladie ?
Alaa El Aswany, auteur de J’ai couru vers le Nil, propose une étude sur la dictature dans laquelle on retrouve ses qualités de narrateur.