Hugo Pradelle

La vie spéculative

Sous les dehors d’un « questionnaire existentiel » d’une grande drôlerie, Charly Delwart parvient dans Que ferais-je à ma place ?, comme dans Databiographie paru en 2019, à interroger nos existences, la manière dont on les conçoit et ce que parler de soi veut dire aujourd’hui.

La parole fantomatique

Le vieil incendie d’Élisa Shua Dusapin permet de penser l'indétermination, la dissolution de l'identité, ou pour le moins son trouble, avec une douceur angoissée qui habitera longtemps le lecteur ou la lectrice.

Un journal paradoxal

Le troisième volume d’Au dos de nos images, journal de Luc Dardenne qui court de 2014 à 2022, est un texte très stimulant à partir duquel on peut réfléchir le cinéma, sa fabrique, mais aussi la place de l’image dans nos vies…

Un écrivain moral

J. M. G Le Clézio parle très souvent de ceux qu’on ne veut pas voir, qui sont au bord du monde, le traversent. Ces « indésirables » qui survivent aux franges de nos sociétés sont les héros des huit nouvelles rassemblées dans Avers.

Quand le cinéma ne fait plus rêver

Avatar. La voie de l’eau impressionne par les prouesses techniques et offre une expérience saisissante au spectateur. Le deuxième volet de la saga de James Cameron pousse à s’interroger sur le cinéma lui-même et la manière dont on élabore un récit.

Gilbert Lascault, le fabuliste du visible

Le critique d'art Gilbert Lascault est mort le 19 décembre 2022. Membre fondateur d’En attendant Nadeau, il n’a jamais cessé de partager sa passion du visible, de raconter ses émotions devant les œuvres, de transmettre un savoir encyclopédique sous une forme étonnante et bouleversante.

La critique est un jeu

Maurice Nadeau aborde le texte critique autrement. C’est pour lui un exercice d’une grande liberté, une manière de partager l’acte même de lire.

Anatomie de l’oubli

Dans Le cartographe des absences, le grand écrivain mozambicain Mia Couto met la rupture de la poésie au centre d’une pensée fascinante de la mémoire.

Faire tourner sa vie

Cinq ans après Fief, son remarquable premier roman, David Lopez raconte la fuite d’un homme qui vagabonde à vélo en réfléchissant à sa vie et au monde qui l’entoure dans Vivance.