Numéro 33

Le livre des passages d’Ernesto De Martino

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En 1977, paraissait chez Einaudi, édité par des proches, le livre posthume d’Ernesto De Martino, La fin du monde. Il en va avec cet ouvrage comme des Passages de Benjamin. L’enjeu de l’édition française, désormais celle de référence, était de rendre le texte à son auteur après une première publication réalisée sous un prisme déformant.
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par Richard Figuier

Le manque et l’excès

olender_2_uneMaurice Olender écrit sur son enfance, celle d’un petit garçon juif né après la Deuxième Guerre mondiale qui découvre tardivement les livres et la lecture. Mais Un fantôme dans la bibliothèque est davantage que l’histoire particulière de son auteur. L’enfant à la recherche de ce qui le fonde, dont il ignore tout, devient n’importe quel homme dépossédé en quête de ce qui lui manque — de son manque fondamental ; un chercheur, tout chercheur obstiné, qui sait qu’il ne trouvera pas, qu’il ne résoudra pas, et que c’est bien ainsi.
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par Marie Étienne

Georges Perros à la recherche d’Henri Thomas

Georges Perros et Henri Thomas

Georges Perros et Henri Thomas

Beau petit objet littéraire, raffiné, que cette correspondance. C’est Georges Perros qui l’initie, en 1960 (il a trente-six ans), en envoyant à Henri Thomas, alors aux États-Unis, ses premiers Papiers collés qui viennent de paraître. Thomas remercie, classiquement : c’est la première lettre. Lui, à quarante-huit ans, a déjà une œuvre reconnue. Perros l’admire… et le relance, pour réclamer des services de presse : 1961 est l’année de parution du Promontoire. La correspondance s’engage.
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par Odile Hunoult

Jean Eustache : ombre et lumière

Jean Eustache, derrière la caméra © Pierre Zucca

Jean Eustache, derrière la caméra © Pierre Zucca

Alors que la Cinémathèque française célèbre l’œuvre de Jean Eustache, que l’un de ses films les plus emblématiques est réédité, son ancien assistant, Luc Béraud, publie un livre qui interroge le travail atypique d’un cinéaste qui fait « rendre gorge à la réalité ».
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par Marc Cerisuelo

Et aussi…

Le partage
du monde

Après cinq romans ardus et mésestimés, Jean-François Haas publie un recueil de nouvelles où il continue de rappeler obstinément la violence terrible de nos sociétés contemporaines, la responsabilité de l’écrivain et la puissance d’une langue fraternelle.
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par Hugo Pradelle

Vu d’autres pays

Une nouvelle chronique pour parcourir la planète. Au Congo, Pierre Benetti a rencontré Fiston Loombe Iwoku, fondateur de la revue La Plume vivante, qui entend avec courage « combattre l’assèchement du milieu littéraire et encourager les plumes en herbe ».
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par Pierre Benetti

De la condition
animale

Le rhinocéros de Dürer, de Jean-Bernard Véron, est un « récit fondé sur des faits réels ». Dans Biographies animales, l’historien Éric Baratay reconstitue les biographie de quelques animaux parvenus dans le monde des êtres humains à une célébrité inhabituelle.
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par Jean Lacoste

Bernard Hœpffner, virtuose

Bernard Hoepffner

Bernard Hoepffner, en novembre 2016 © Jean-Luc Bertini

Au moment où nous apprenons sa disparition, nous voulons rappeler quel homme était Bernard Hœpffner, quel puissant passeur. Ce virtuose des mots, cet autodidacte génial a, traduction après traduction, bousculé les langues et les cultures au service d’une passion : la littérature.
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par Santiago Artozqui