Récit de vengeance, chasse au trésor, voyage initiatique, quête spirituelle, roman du retour... Où s'adosse le ciel de David Diop mobilise tous ces genres pour dépasser les malédictions autoréalisatrices.
Neela Cathelain
Contre la mort et l’amnésie
Malu à contre-vent, premier livre de Clarence Angles Sabin, est un roman d’apprentissage à la fois réaliste et allégorique, âpre, lucide sans être désabusé.
Quitter Lagos pour l’Amérique
Cinquième roman de Sefi Atta, Made in Nigeria est le récit d’une désillusion politique mais également de la persistance du rêve américain. Il donne à penser les identifications complexes de la diaspora nigériane en Amérique, et son expérience du racisme.
« Réfugiée en poésie »
Dans son nouveau recueil, Ce Mont qui regarde la mer, Olivia Elias nomme les silences mortifères et honore les disparus. Elle suggère que même l’indicible, même la destruction, l’écrasement et l’effacement doivent se dire.
Regards contre soi
On ne prête pas assez attention à la littérature d'expression anglaise de la diaspora palestinienne. Mauvais œil, d'Etaf Rum, en fait entendre un bel exemple et nous fait réfléchir à l’individualisation des traumatismes.
Les échelles romanesques de Bruno Remaury
À quoi tient la différence entre la haine envers l’autre et l’étonnement admiratif devant la diversité infinie des êtres humains ? C'est la question qu'explore, de façon salutaire, le nouveau roman de Bruno Remaury, Sur toute la surface de la Terre.