Jean-Louis Tissier

En avant, marche !

Dans son essai Du droit de déambuler, Sarah Vanuxem veut nous affranchir des interdits territoriaux. Pour elle, la déambulation est aujourd'hui la pratique la plus concrète pour exercer un regard clinique sur l’environnement.

Dystopie végétale

Le lecteur du Pays des herbes debout, de Jean Villemin, découvre un monde étrange où des herbes géantes dissimulent et submergent les humains. Un récit dystopique envoûtant. 

Comment (encore) lire Sylvain Tesson ?

Au-delà de la polémique qui entoure le parrainage par Sylvain Tesson du "Printemps des poètes", on peut se rendre compte de ce qu'écrit Sylvain Tesson en le lisant. Ambitieux d'exprimer les solitudes essentielles et la grandeur de la nature, il ne le fait quasiment que sous forme de clichés faciles. 

La littérature face à la débâcle de 1940

La France en éclats, d'Aurélien d'Avout, est issu d’une thèse de littérature qui a méthodiquement rassemblé et analysé les œuvres qui, sous divers genres, témoignent aujourd’hui des six semaines de débâcle qui, au printemps 1940, ont disloqué la société française et démembré le territoire national.

Un travelling de Julien Gracq

La maison est le quatrième inédit publié depuis la mort de Julien Gracq en 2007. Un très court récit, rédigé peu après la Seconde Guerre mondiale, qui pose les « matériaux, bons conducteurs de l’imagination » des textes qui suivront.

Se repérer dans l’Anthropocène

L’ère numérique permet de renouveler le genre ancien de l’atlas : en témoigne l’Atlas de l’invisible, qui nous donne notamment à voir et à prévoir les risques de l’Anthropocène : canicules, incendies, ouragans, pollutions…

La science de la promenade

L’architecte et sociologue suisse Lucius Burckhardt (1925-2003) voulait actualiser la question du paysage en la situant dans une sensibilité écologique. Promenadologie nous propose de parcourir sa méthode.