Jean-Louis Tissier

Comment (encore) lire Sylvain Tesson ?

Au-delà de la polémique qui entoure le parrainage par Sylvain Tesson du "Printemps des poètes", on peut se rendre compte de ce qu'écrit Sylvain Tesson en le lisant. Ambitieux d'exprimer les solitudes essentielles et la grandeur de la nature, il ne le fait quasiment que sous forme de clichés faciles. 

La littérature face à la débâcle de 1940

La France en éclats, d'Aurélien d'Avout, est issu d’une thèse de littérature qui a méthodiquement rassemblé et analysé les œuvres qui, sous divers genres, témoignent aujourd’hui des six semaines de débâcle qui, au printemps 1940, ont disloqué la société française et démembré le territoire national.

Un travelling de Julien Gracq

La maison est le quatrième inédit publié depuis la mort de Julien Gracq en 2007. Un très court récit, rédigé peu après la Seconde Guerre mondiale, qui pose les « matériaux, bons conducteurs de l’imagination » des textes qui suivront.

Se repérer dans l’Anthropocène

L’ère numérique permet de renouveler le genre ancien de l’atlas : en témoigne l’Atlas de l’invisible, qui nous donne notamment à voir et à prévoir les risques de l’Anthropocène : canicules, incendies, ouragans, pollutions…

La science de la promenade

L’architecte et sociologue suisse Lucius Burckhardt (1925-2003) voulait actualiser la question du paysage en la situant dans une sensibilité écologique. Promenadologie nous propose de parcourir sa méthode.

Avec les Iroquois

Au milieu des années 1950, Edmund Wilson (1895-1972) découvre que sa résidence secondaire est installée sur un territoire revendiqué par les Iroquois : il décide d’enquêter. Son Pardon aux Iroquois reparaît dans une traduction révisée.