Nature et littérature ont tissé des liens étroits. Mais depuis quelques décennies, l’angoisse domine. Pierre Schoentjes présente un ensemble d'ouvrages illustrant cette sensibilité inquiète.
Jean-Louis Tissier
L’usage du fleuve
En 1986, Eddy L. Harris entame la descente du Mississippi « en canoë, vulnérable, seul et noir de peau ». Une expérience qu’il restitue deux ans plus tard dans un récit de voyage aujourd’hui traduit en français.
Michelet à l’écoute de la nature
La cinquantaine venue, Michelet s’est ouvert au grand air : La montagne, fraîchement réédité par les éditions du Pommier, témoigne de ce tournant naturaliste.
Quand la géographie fête ses numéros 100
Deux revues de référence pour la géographie française dont les centièmes livraisons, sont parues à près d’un siècle de distance : les Annales de géographie et L’Espace géographique.
Sureau-sur-Seine
Le long de la Seine, reliant les temps, le roman de François Sureau emprunte son titre à l’épitaphe d’André Breton, « Je cherche l’or du temps »
Les vies de Rancé
En 1844, à la fin de sa propre vie, Chateaubriand écrit à la demande de son confesseur une Vie de Rancé, fondateur d’un haut lieu de confinement : l’abbaye de la Trappe.
Pour une amitié avec l’infini
La butte-témoin de Vézelay reste une colline inspirante. Jean Lacoste nous invite à revenir in situ en suivant le guide élu et ici domicilié, Romain Rolland.
En attendant le flot
Chronique d'un échouage de Nora Mitrani, qui combine les fragments d’un journal de bord, et les pensées des échoués en attente d’un sauvetage, est publié intégralement.
Un tableau (politique) de la nature
En 1866, Élisée Reclus voyage à pied et écrit un tableau politique de la nature, où il considère « les Alpes comme le boulevard de la liberté ».
Les voyages savants
Pierre-Yves Beaurepaire analyse les moyens et méthodes que les élites savantes de l’Occident ont mis en œuvre, des navires aux imprimeurs, pour connaître de nouveaux mondes.