Une patrie privée de sa terre, mais pas de ses poètes


Doha Kahlout © D.R. / Karim Kattan © Rebecca Topakian / Anas Alaili © Jennifer Grousselas
Doha Kahlout © D.R. / Karim Kattan © Rebecca Topakian / Anas Alaili © Jennifer Grousselas

Trois poètes de Palestine

Trois poètes palestiniens invités au Marché de la poésie ont répondu à nos questions : Karim Kattan, Doha al-Kahlout et Anas Alaili.
Gaza. Y a-t-il une vie avant la mort ? Anthologie de la poésie gazaouie d’aujourd’hui
« All Blue », Samia Halaby (1982) © CC-BY-SA-4.0/Lbalbalba11122/WikiCommons

Les voix de Gaza

Le poète marocain Abdellatif Laâbi publie une quatrième anthologie de la poésie palestinienne, consacrée cette fois aux poètes de Gaza. Sa lecture est une expérience à la fois bouleversante et révélatrice de la douleur actuelle qui lacère un territoire et un peuple.
poésie palestinienne Yassin Adnan
Vue sur Gaza (Février 2025) © CC BY-SA 4.0/Jaber Jehad Badwan/WikiCommons

Poètes de Palestine, poètes sans illusions

Yassin Adnan a édité avec Abdellatif Laâbi deux magnifiques anthologies, l’une sur la poésie palestinienne, l’autre sur la poésie gazaouie. Comme il l’explique dans cet entretien, pour lui la poésie est un espace de résistance et peut encore être une source de sagesse.
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Et la terre se transmet comme la langue Mahmoud Darwich
Mahmoud Darwich © CC BY-SA 3.0/Emna Mizouni/WikiCommons

Darwich, la mémoire vive du poème

Comme le montre l’anthologie qui rassemble ses poèmes écrits à partir de 1986, Mahmoud Darwich n’était pas qu’un poète national : son œuvre est l’incarnation même de ce que peut la poésie comme mémoire vive face à la violence de l’Histoire.
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À bord de l’Augusto


Le Marché de la Poésie permet, notamment, de rencontrer, ces poètes que l’on dit être de la Nouvelle Génération, pour peu que leur âge aille de pair avec des singularités d’écriture. Sur la base de son livre Les cinquantièmes hurlants (Gallimard, 2025) qui est un voyage sur l’Augusto, un navire taillé pour explorer les limites humaines, la rédaction d’EaN a rencontré l’un d’eux : Tom Buron. Né en 1992, auteur de quatre titres dont Marquis Minuit (Le castor astral, 2021), méfiant envers les réseaux sociaux, il a multiplié les voyages, a vécu dans différentes capitales européennes, a vu de près la guerre, est féru de sport (en particulier la boxe anglaise) et écoute du free jazz en préparant les lectures sur scène dont il vit, avec trompette, bugle, percussions et complice. Gérard Noiret

Tom Buron, Les cinquantièmes hurlants.
Tom Buron © Jean-Luc Bertini

Un poète narratif d’aventure : entretien avec Tom Buron

Loin des convenances, Tom Buron redonne vie à la poésie épique. Il raconte son voyage géographique et métaphysique dans la mémoire et dans la mer.
Tom BUron marché de la poésie, Les cinquantièmes hurlants
« Le voilier, effet du soir », Claude Monet (1885) © CC0/WikiCommons

Le chant de l’argonaute

Dans Les cinquantièmes hurlants, Tom Buron aime en découdre avec les mots et ne craint pas leur obscurité. Une sorte de fièvre nous saisit, l’impression, à chaque vers, d’être frappé par la foudre.
Tom BUron marché de la poésie, Les cinquantièmes hurlants Lyrisme ultraviolent
Cap de Bonne Espérance © CC-BY-4.0/Giorgio Montersino/Flickr

Pour un lyrisme ultraviolent

Le Marché de la Poésie est l’occasion d’entendre un auteur ou une autrice sur son esthétique et ses projets. Voici Tom Buron, en une seule phrase.
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Le souci de la forme

Voici trois poètes qui ont un particulier souci de la forme. Marc Quaghebeur recherche la concision la plus extrême, Benoît Conort étire ses vers à loisir, Gérard Cartier découvre et expérimente indéfiniment.

Du murmure au cri

« A l’écoute », c’est une chronique collective de poésie par En attendant Nadeau. Aujourd’hui, les textes de Béatrice Bonhomme, Benoît Conort, Stéphane Maignan, Tahar Bekri, Philippe Salus, Odile Kennel et Dominique Pagnier.