Hommages à Pierre Pachet

Pierre Pachet dossier

Pierre Pachet

En attendant Nadeau est en deuil. Elle perd l’un de ses fondateurs, le fougueux compagnon de route de la Quinzaine littéraire de Maurice Nadeau, l’écrivain sensible ouvrant des territoires toujours plus nombreux à l’autobiographie, le critique subtil, parfois emporté, intelligent toujours.
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De grandes exigences

Pierre Pachet gardait la tête froide et l’esprit critique, pestait contre le format routinier, il était prêt à innover, toujours plus.
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par Jean Lacoste

Quelques moments
en compagnie
de Pierre et de Soizic

Il savait passer de l’érudition la plus aigüe au langage de l’enfance.
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par Marie Étienne

Le vertige

Il suffit d’ouvrir n’importe lequel de ses livres pour saisir de quel prix était devenu son art à lui de prendre appui sur le vide, son déséquilibre concerté ; de quelle élégance était sa pensée funambule, si habile à fouiller le chaos des émotions, ce domaine qui aimantait irrésistiblement sa pensée, pour y dessiner nettement les contours d’une idée, parfois simple et parfois compliquée, en veillant à rendre sensible le labeur de sa naissance, et à faire jaillir soudain l’émoi, d’un coin de phrase très sobre où on ne l’attendait plus.
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par Catherine Coquio

La curiosité, l’ennui

Pierre Pachet a beaucoup écrit sur les passions, les sentiments et les humeurs (amour, peur, oubli, colère, mélancolie) mais surtout sur ses deux favoris : la curiosité et l’ennui, qu’il a scrutés en « romancier de la réflexion »
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par Pascal Engel

En quête
de l’âme

L’intime, chez lui, avait toujours sa place, même dans le politique qui le passionnait.
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par Édith de la Héronnière

Merci,
Pierre !

Lors de ces relectures d’articles, comme dans la vie, Pachet ne laissait rien passer !
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par Jean-Michel Kantor

Cette bourrique de Simone Weil

Pierre n’enseignait rien. Il rapprochait les textes de la vie et faisait voir un lien de beauté.
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par Pascale Roze

Le promontoire éruptif

Dossier hommages à Pierre Pachet

Il me semble que chez lui la meilleure manière de faire œuvre était de faire face. Et s’il a toujours fait face, je crois pouvoir dire qu’il le fit de deux manières. Il fit face en se rendant attentif au présent. Il fit face en y résistant.
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par Martin Rueff